Panique a Piquebussargues
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Panique a Piquebussargues
Piquebussargues, petit village nichée au coeur de nos chères Cévennes, un jour comme les autres semblent commencer, mais des hurlements venant du lavoir rompent cette belle harmonie
Monsieur le Maire, Monsieur le Maire venez voir, c'est affreux s'exclame le libraire Jean Michel, tout hirsute, la moustache de travers, et dans ses mouvements désordonnés, faisant tomber tout un tas de tracts dénonçant la construction d'une éolienne sure le versanr nord de la Patagonie du sud
Du haut du premier étage le Maire, Etienne Caillou s'exclama " qu'est ce qui t'arrive encore ?
Venez voir, je n'en puis plus, je défaille, il faut avertir la gendarmerie.
Le maire sortit de sa mairie tout en bougonnant, en effet il venait de mettre en ligne sur le blog de la mairie une nouvelle rubrique recensant toutes les blagues du canton, " merde Jean michel, j'ai du boulôt moi!
mais à la vue du sinistre, il palit à son tour et c'est d'une main moite qu'il composa le n° de la gendarmerie
allo, c'est monsieur le Maire, venez tout de suite.
une demie heure plus tard, la vieille 4l de la gendarmerie, derniére rescapée de cette flotte, conservée uniquement parce que l'adjudant chef Gilles lavion était un nostalgique des vieilles choses, tout au contraire de son adjoint le sémillant brigadier alain lecompte, s'arréta poussivement devant la foule réunie.
qu'est ce qui se passe Monsieur le Maire ?
Une catastrophe, regardez donc le lavoir est vide
oui est alors
Mais plein il l'était hier au soir, plein de truite pour la pêche d'aujourd'hui pour notre fête du village, nous les avons mises avec Monsieur l'instituteur Hugues Mine et notre électricien Pierre du lac.
Diable, notez brigadier des truites ont disparues du bassin, pourtant elles n'ont pas pu remonter par le tuyau pour allez frayer
Profond soupir du Brigadier, non chef, mais peut être quelqu'un les a volé
c'est ce que je pensais!
Monsieur le Maire, Monsieur le Maire venez voir, c'est affreux s'exclame le libraire Jean Michel, tout hirsute, la moustache de travers, et dans ses mouvements désordonnés, faisant tomber tout un tas de tracts dénonçant la construction d'une éolienne sure le versanr nord de la Patagonie du sud
Du haut du premier étage le Maire, Etienne Caillou s'exclama " qu'est ce qui t'arrive encore ?
Venez voir, je n'en puis plus, je défaille, il faut avertir la gendarmerie.
Le maire sortit de sa mairie tout en bougonnant, en effet il venait de mettre en ligne sur le blog de la mairie une nouvelle rubrique recensant toutes les blagues du canton, " merde Jean michel, j'ai du boulôt moi!
mais à la vue du sinistre, il palit à son tour et c'est d'une main moite qu'il composa le n° de la gendarmerie
allo, c'est monsieur le Maire, venez tout de suite.
une demie heure plus tard, la vieille 4l de la gendarmerie, derniére rescapée de cette flotte, conservée uniquement parce que l'adjudant chef Gilles lavion était un nostalgique des vieilles choses, tout au contraire de son adjoint le sémillant brigadier alain lecompte, s'arréta poussivement devant la foule réunie.
qu'est ce qui se passe Monsieur le Maire ?
Une catastrophe, regardez donc le lavoir est vide
oui est alors
Mais plein il l'était hier au soir, plein de truite pour la pêche d'aujourd'hui pour notre fête du village, nous les avons mises avec Monsieur l'instituteur Hugues Mine et notre électricien Pierre du lac.
Diable, notez brigadier des truites ont disparues du bassin, pourtant elles n'ont pas pu remonter par le tuyau pour allez frayer
Profond soupir du Brigadier, non chef, mais peut être quelqu'un les a volé
c'est ce que je pensais!
alain- cormoran a pattes rouges
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Re: Panique a Piquebussargues
"Findiu il fais pas si chaud pour qu'elles sevaporent ces 20 kilos de truites, ca me fend le cœur 20 kilos de truites vigoureuses", lança Pierre du lac.
Re: Panique a Piquebussargues
Brigadier ! ceinturer la scéne suspect, et que personne n´y pénétre .
Alain Lecompte fit place net et avec son moulinet automatique clotura le lavoir . L´adjudant
admirait l´édifice du XVII , grand rectangle adossé á l´église . Six piliers corinthiens soutenaient un toit de lauzes . Le Vidourle baignait ces colonnes et lancait mille feux sur le granit et le schiste de ce rude pays .Il fit le tour du lavoir furetant partout, leva la téte, examina le toit, se pencha longuement sur l´eau et s´en fut vers la 4L.
Lá il tourna une manivelle fixée sur un disque de baquélite et porta le lourd combiné á son oreille , tout en laissant son regard errer sur la cimes des arbres .
Ces collégues de la scientifique , confirmaient leurs arrivé .
Un long frisson parcouru l´échine de l´adjudant .
Il composa un nouveau numéro et demanda le responsable; Fabrice Dédéaire ; mais un subalterne
lui fit savoir qu´il était indisponible pour le moment , suite á la lecture du carnet de notes de son fils!!
Un second frisson parcouru l´échine de l´adjudant .
Alain Lecompte fit place net et avec son moulinet automatique clotura le lavoir . L´adjudant
admirait l´édifice du XVII , grand rectangle adossé á l´église . Six piliers corinthiens soutenaient un toit de lauzes . Le Vidourle baignait ces colonnes et lancait mille feux sur le granit et le schiste de ce rude pays .Il fit le tour du lavoir furetant partout, leva la téte, examina le toit, se pencha longuement sur l´eau et s´en fut vers la 4L.
Lá il tourna une manivelle fixée sur un disque de baquélite et porta le lourd combiné á son oreille , tout en laissant son regard errer sur la cimes des arbres .
Ces collégues de la scientifique , confirmaient leurs arrivé .
Un long frisson parcouru l´échine de l´adjudant .
Il composa un nouveau numéro et demanda le responsable; Fabrice Dédéaire ; mais un subalterne
lui fit savoir qu´il était indisponible pour le moment , suite á la lecture du carnet de notes de son fils!!
Un second frisson parcouru l´échine de l´adjudant .
gill- Vieux Sage de la grotte
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Re: Panique a Piquebussargues
Mais bon sang, qui a bien pu faire cela, le libraire gesticulait dans tous les sens et répandait d'autres tracts dans la rue cette fois ci concernant le barrage sur le gardon. Qui ! Qui!
le maire, en homme énergique le piqua et lui administra un bon sédatif, ce qui le fit taire, il fit 2 pas et s'effondra sur son étalage de vieux bouquins de pêche dont l'unique client était l'adjudant chef.
l'instituteur ainsi que l'électricien posait des équations sur un tableau noir afin de résoudre ce problème, mais nulle solution n'en sortait.
l'adjudant chef, un instant crut avoir la solution lorsqu'il vit un homme costaud se faufiler dans les sombres ruelles, il sortit son arbaléte (l'administration n'arriva jamais à le convaincre d'utiliser une arme plus récente) fit les sommations d'usage "oyez, oyez vil manant, ne fais plus un pas ou je te perce comme une vieille callebasse! et le mit en joue.
Arrêtez chef, c'est le Didier Hours, le tanneur de peau d'auvergne qui vient une fois l'an, ce ne peut être notre coupable.
Diantre, je le savais, c'était pour te tester!
le maire sentant venir sur lui le ridicule de la situation, " ha oui la fête où ils ne mettent pas de truites ou bien ils ont mangé toutes les truites, remarquez dans ce pauvre village où il n'y a rien à manger, on les comprend", cherchait en homme plein de ressource une solution, et si on mettait des perruches à la place, j'en ai tout un stock, personne n'y verrait la différence non ?
Devant l'air méfiant de son auditoire, il se renfrogna et alla bouder devant son ordinateur.
Pendant que l'adjudant chef interrogeait toutes les femmes du village en leur faisant subir un interrogatoire trés pressant et quelque peu bizarre pour certaines questions " que faites vous ce soir ? Aimez vous le bambou ?"
l'adjudant Lecompte relevait des empreintes bizarres...........
le maire, en homme énergique le piqua et lui administra un bon sédatif, ce qui le fit taire, il fit 2 pas et s'effondra sur son étalage de vieux bouquins de pêche dont l'unique client était l'adjudant chef.
l'instituteur ainsi que l'électricien posait des équations sur un tableau noir afin de résoudre ce problème, mais nulle solution n'en sortait.
l'adjudant chef, un instant crut avoir la solution lorsqu'il vit un homme costaud se faufiler dans les sombres ruelles, il sortit son arbaléte (l'administration n'arriva jamais à le convaincre d'utiliser une arme plus récente) fit les sommations d'usage "oyez, oyez vil manant, ne fais plus un pas ou je te perce comme une vieille callebasse! et le mit en joue.
Arrêtez chef, c'est le Didier Hours, le tanneur de peau d'auvergne qui vient une fois l'an, ce ne peut être notre coupable.
Diantre, je le savais, c'était pour te tester!
le maire sentant venir sur lui le ridicule de la situation, " ha oui la fête où ils ne mettent pas de truites ou bien ils ont mangé toutes les truites, remarquez dans ce pauvre village où il n'y a rien à manger, on les comprend", cherchait en homme plein de ressource une solution, et si on mettait des perruches à la place, j'en ai tout un stock, personne n'y verrait la différence non ?
Devant l'air méfiant de son auditoire, il se renfrogna et alla bouder devant son ordinateur.
Pendant que l'adjudant chef interrogeait toutes les femmes du village en leur faisant subir un interrogatoire trés pressant et quelque peu bizarre pour certaines questions " que faites vous ce soir ? Aimez vous le bambou ?"
l'adjudant Lecompte relevait des empreintes bizarres...........
alain- cormoran a pattes rouges
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Re: Panique a Piquebussargues
Aprés l'interrogatoire pressant, l'adjudant chef ouvrit une grande valise et en sortie un trépied équipé d'un antique appareil photo .
Il stabilisa le tout, et ce n'est quà ce moment qu'il vit le brigadier, tout sourire ,relever les identités des femmes, et pratiquer des
prélevements sur les mains des hommes .
Bien joué ce dit l'adjudant ! D'ici qu' il emméne les femmes à l'église pour les confesser, et leurs pratiquer des prélévements de
rouge à lévres, il n'y a que cent métre .
Les photos prisent par son antique chambre, il laissa la place aux scientifiques. Certains moulaient des empreintes,d'autres ratissaient la terre autour du lavoir, tous grattaient pour ensuite enfermer leurs particules dans des pochettes stériles.
En sa classe, qui fleurait bon la craie et l'encre , Hugues Mine triste pestait contre cette tragédie qui remettrait à plus tard le bonheur de voir ses chefs d'oeuvre moyenne ageuse flottaient sur le lavoir .
Alain Lecompte me dit à l'oreille qu'il aimerai bien installer des micros cette nuit sous la toiture du lavoir , afin de connaitre quelques
commérages sur ce village .
L'adjudant chef avait aussi remarqué ces droles d'empreintes, trois pointes reliées entre elles par un demi cercle !!
Ensuite ces gros nids par delà l'église, sur la falaise " du trou noir ". Des légendes colportées par les anciens circulaient encore
entre les murets de pierre, et venaient se chauffer aux longues soirées d'hiver, s' enflant comme des mongolfiéres .
L'adjudant chef appela Sa commandant Corinthe Trousset . Il n' aimait pas ça du tout !
Le libraire que Pierre du Lac avait installé dans un fauteuil voltaire se remettait doucement, entouré de l' instituteur et Fabrice Dédéaire
qui comptait sur eux pour corriger les devoirs de son fils.
La nuit s'installait doucement avec les premiers brouillard dans la vallée, Ils le savaient tous, cette nuit serait la premiére d'une longue série.
Un troisiéme frisson parcouru l'échine de l'adjudant
Il stabilisa le tout, et ce n'est quà ce moment qu'il vit le brigadier, tout sourire ,relever les identités des femmes, et pratiquer des
prélevements sur les mains des hommes .
Bien joué ce dit l'adjudant ! D'ici qu' il emméne les femmes à l'église pour les confesser, et leurs pratiquer des prélévements de
rouge à lévres, il n'y a que cent métre .
Les photos prisent par son antique chambre, il laissa la place aux scientifiques. Certains moulaient des empreintes,d'autres ratissaient la terre autour du lavoir, tous grattaient pour ensuite enfermer leurs particules dans des pochettes stériles.
En sa classe, qui fleurait bon la craie et l'encre , Hugues Mine triste pestait contre cette tragédie qui remettrait à plus tard le bonheur de voir ses chefs d'oeuvre moyenne ageuse flottaient sur le lavoir .
Alain Lecompte me dit à l'oreille qu'il aimerai bien installer des micros cette nuit sous la toiture du lavoir , afin de connaitre quelques
commérages sur ce village .
L'adjudant chef avait aussi remarqué ces droles d'empreintes, trois pointes reliées entre elles par un demi cercle !!
Ensuite ces gros nids par delà l'église, sur la falaise " du trou noir ". Des légendes colportées par les anciens circulaient encore
entre les murets de pierre, et venaient se chauffer aux longues soirées d'hiver, s' enflant comme des mongolfiéres .
L'adjudant chef appela Sa commandant Corinthe Trousset . Il n' aimait pas ça du tout !
Le libraire que Pierre du Lac avait installé dans un fauteuil voltaire se remettait doucement, entouré de l' instituteur et Fabrice Dédéaire
qui comptait sur eux pour corriger les devoirs de son fils.
La nuit s'installait doucement avec les premiers brouillard dans la vallée, Ils le savaient tous, cette nuit serait la premiére d'une longue série.
Un troisiéme frisson parcouru l'échine de l'adjudant
gill- Vieux Sage de la grotte
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Re: Panique a Piquebussargues
La nuit arriva, tout doucement, près du lavoir, on n’entendait plus que le doux ronflement du chef des gendarmes qui avait pris le premier tour de garde.
Le maire qui avait fini de bouder faisait une ronde avec Pierre dans les ruelles du village, ils s’arrêtaient tous les 10 m et criaient « oyez ! oyez braves gens , le maire est là qui veille sur vous, dormez tranquille !).
P….n s’ils pouvaient la fermer on pourrait dormir ronchonna dans un demi sommeil l’instituteur.
Seule la librairie était encore allumée, on y voyait Fabrice en train de recopier pour son fils le devoir à rendre pour demain que lui dictait doctement le libraire maintenant tout à fait remis.
« C’est pas mal Jean Michel, mais crois tu que ces allusions au capitalisme sauvage sont du niveau du CM1 »
Ah cela, le libraire le fouetta d’une plume de vautour pour le faire taire.
Chef, réveillez vous c’est moi !
Hein ! Sachez jeune oison, que je ne dormais pas, je veillais d’un œil, mais c’est vrai qu’on ne vous apprend plus rien à l’école maintenant ! Alors quoi de neuf ?
Rien, j’ai beau eu d’entreprendre toutes les femmes de moins de 30 ans, je n’ai rien pu en tirer.
Hum, surveillez votre langage, rien d’autre ?
Si, il y a bien quelques bonnes femmes à l’esprit dérangées qui m’ont parlé d’une vieille légende mais bof, il faudrait être un peu dérangé pour croire à cela.
un quatrième frisson parcourut l'adjudant chef, Houla ! Ne croyez pas cela, dites m’en plus, de quelle légende s’agit t’il ?................
Le maire qui avait fini de bouder faisait une ronde avec Pierre dans les ruelles du village, ils s’arrêtaient tous les 10 m et criaient « oyez ! oyez braves gens , le maire est là qui veille sur vous, dormez tranquille !).
P….n s’ils pouvaient la fermer on pourrait dormir ronchonna dans un demi sommeil l’instituteur.
Seule la librairie était encore allumée, on y voyait Fabrice en train de recopier pour son fils le devoir à rendre pour demain que lui dictait doctement le libraire maintenant tout à fait remis.
« C’est pas mal Jean Michel, mais crois tu que ces allusions au capitalisme sauvage sont du niveau du CM1 »
Ah cela, le libraire le fouetta d’une plume de vautour pour le faire taire.
Chef, réveillez vous c’est moi !
Hein ! Sachez jeune oison, que je ne dormais pas, je veillais d’un œil, mais c’est vrai qu’on ne vous apprend plus rien à l’école maintenant ! Alors quoi de neuf ?
Rien, j’ai beau eu d’entreprendre toutes les femmes de moins de 30 ans, je n’ai rien pu en tirer.
Hum, surveillez votre langage, rien d’autre ?
Si, il y a bien quelques bonnes femmes à l’esprit dérangées qui m’ont parlé d’une vieille légende mais bof, il faudrait être un peu dérangé pour croire à cela.
un quatrième frisson parcourut l'adjudant chef, Houla ! Ne croyez pas cela, dites m’en plus, de quelle légende s’agit t’il ?................
alain- cormoran a pattes rouges
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Re: Panique a Piquebussargues
A cela, l'adjudant chef ne répondit point . Ils se mirent debout et sans un mot Gilles Lavion ,par les ruelles sombres du village emmena son collégue
chez le Pére René ducaillou, vague cousin du maire . Celui çi tenait un bristot taverne, qui aurait du être fermé depuis lontemps selon les bureaucrates
hygiénistes ! Une ampoule queue de vache éclairait un pan de mur , tandis qu'un feu illuminait le coin cheminée . A la lueur des flammes les deux gendarmes
virent le pére René, plongé dans la lecture d'un journal . C' est pour boire ou pour causer que tu viens me voir , dit il sans se retourner !
La surprise passée, l'adjudant lui répondit : les deux .
Pendant que tu nous sert le café avec ton eau de vie (sic) je voudrais que tu nous parles de la légende des oiseaux noir qui enlevaient les enfants
pour ensuite faire ripaille à la place de l'actuel lavoir !
Les braises s'enflammérent d'un seul coup, la charpente en chataignier se mis à geindre, et ensuite la cafetiére rejoignit l'eau de vie dans la cheminée .
Le brigadier posa sa main sur arme de service , mais un regard de l'adjudant l' en dissuada , et lui montra la fenêtre à menaux ou majestueux un hibou les traversait de son regard .
Alors Pére René , cette légende ?
chez le Pére René ducaillou, vague cousin du maire . Celui çi tenait un bristot taverne, qui aurait du être fermé depuis lontemps selon les bureaucrates
hygiénistes ! Une ampoule queue de vache éclairait un pan de mur , tandis qu'un feu illuminait le coin cheminée . A la lueur des flammes les deux gendarmes
virent le pére René, plongé dans la lecture d'un journal . C' est pour boire ou pour causer que tu viens me voir , dit il sans se retourner !
La surprise passée, l'adjudant lui répondit : les deux .
Pendant que tu nous sert le café avec ton eau de vie (sic) je voudrais que tu nous parles de la légende des oiseaux noir qui enlevaient les enfants
pour ensuite faire ripaille à la place de l'actuel lavoir !
Les braises s'enflammérent d'un seul coup, la charpente en chataignier se mis à geindre, et ensuite la cafetiére rejoignit l'eau de vie dans la cheminée .
Le brigadier posa sa main sur arme de service , mais un regard de l'adjudant l' en dissuada , et lui montra la fenêtre à menaux ou majestueux un hibou les traversait de son regard .
Alors Pére René , cette légende ?
gill- Vieux Sage de la grotte
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Re: Panique a Piquebussargues
Le père René avança sa chaise, et tout en donnant des coups d’œil effrayés de gauche à droite, s’empara avec beaucoup de mal, car l’adjudant chef Avion s’y cramponnait, de la bouteille d’eau de vie et s’en versa directement une bonne rasade dans le gosier.
Je ne crois pas à toutes ces fadaises, par contre je crois ce que je vois et la nuit dernière j’ai vu...
Au même moment le vieil hibou s’envola, fit tomber la casquette de l’adjudant chef dans sa soupe percuta le brigadier et s’affala au pied du vieil homme, le corps transpercé par une flèche.
L’adjudant remit son képi et le visage dégoulinant de soupe se tourna vers son subordonné, mais que se passe- t’il ici ?
Le brigadier réprimant un fou rire en voyant la tête de son supérieur lui dit l’hibou bouge plus !
Lui non plus lui répondit Lavion, en lui montrant le corps affalé du père René lui aussi transpercé par une fléche.
C’est terrible lui dit le brigadier.
Vous avez raison, il a tout renversé la bouteille et je n’en ai bu que deux verres.
Je ne crois pas à toutes ces fadaises, par contre je crois ce que je vois et la nuit dernière j’ai vu...
Au même moment le vieil hibou s’envola, fit tomber la casquette de l’adjudant chef dans sa soupe percuta le brigadier et s’affala au pied du vieil homme, le corps transpercé par une flèche.
L’adjudant remit son képi et le visage dégoulinant de soupe se tourna vers son subordonné, mais que se passe- t’il ici ?
Le brigadier réprimant un fou rire en voyant la tête de son supérieur lui dit l’hibou bouge plus !
Lui non plus lui répondit Lavion, en lui montrant le corps affalé du père René lui aussi transpercé par une fléche.
C’est terrible lui dit le brigadier.
Vous avez raison, il a tout renversé la bouteille et je n’en ai bu que deux verres.
alain- cormoran a pattes rouges
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Re: Panique a Piquebussargues
Ce n'est pas tant la casquette ou le képi qui préocupait l'adjudant +, mais de savoir comment le hibou qui était à l'extérieur, peut il se retrouver dans la piéce et ceci sans que les carreaux de la fenêtre soient cassés ! Et d'ou venait la fléche qui transpercée le Pére Ducailloux !
En examinant de plus prés la fléche, l'adjudant+ sentit son sang refluer.
Lecompte ! Viens voir !
Le brigadier hilare se pencha et regarda l'empennage qui garnissait le talon de la plume .Son fou rire s'arrêta net ; il eut le temps de croiser
le regard de Lavion, des soubressauts l'agitairent et une nouvelle crise de fou rire s'empara de lui ..!
Mais mon adjudant+ ces fléches sont à vous !
Hélas , oui brigadier, ces fléches sont des carreaux, et ces carreaux proviennent de Mon arbaléte ..!
Finis de rire , tu fonces à la 4L et tu la gares devant la porte. De retour, Lecompte est bon pour un regard interrogateur .
Alors! Ben alors l'arbaléte est dans le coffre, mais plus vos carreaux, ensuite vos plumes de cormorans ont disparues .
L'adjudant fit le noir dans la piéce, pris une lanterne et examina minutieusement les murs de la piéce .
Lecompte monte...il n'eut pas le temps de finir sa phrase, le brigadier debout sur le comptoir, muret de pierres séches sur lequel était
posé un plateau de châtaignier, examinait la scéne et plus particuliérement le plafond aux solides poutres , noicies par les fumets ,
les nombreuses veillées au sein du foyer .
Adjudant ! Rien au plafond, par contre la plaque de cheminée j'ai un doute !
Ainsi donc lui aussi avait remarqué les plumes légérement roussies de la chouette
En examinant de plus prés la fléche, l'adjudant+ sentit son sang refluer.
Lecompte ! Viens voir !
Le brigadier hilare se pencha et regarda l'empennage qui garnissait le talon de la plume .Son fou rire s'arrêta net ; il eut le temps de croiser
le regard de Lavion, des soubressauts l'agitairent et une nouvelle crise de fou rire s'empara de lui ..!
Mais mon adjudant+ ces fléches sont à vous !
Hélas , oui brigadier, ces fléches sont des carreaux, et ces carreaux proviennent de Mon arbaléte ..!
Finis de rire , tu fonces à la 4L et tu la gares devant la porte. De retour, Lecompte est bon pour un regard interrogateur .
Alors! Ben alors l'arbaléte est dans le coffre, mais plus vos carreaux, ensuite vos plumes de cormorans ont disparues .
L'adjudant fit le noir dans la piéce, pris une lanterne et examina minutieusement les murs de la piéce .
Lecompte monte...il n'eut pas le temps de finir sa phrase, le brigadier debout sur le comptoir, muret de pierres séches sur lequel était
posé un plateau de châtaignier, examinait la scéne et plus particuliérement le plafond aux solides poutres , noicies par les fumets ,
les nombreuses veillées au sein du foyer .
Adjudant ! Rien au plafond, par contre la plaque de cheminée j'ai un doute !
Ainsi donc lui aussi avait remarqué les plumes légérement roussies de la chouette
gill- Vieux Sage de la grotte
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Re: Panique a Piquebussargues
Garde ma bouteille et ne la fait pas tomber, c’est une pièce à conviction, je vais vérifier l’intérieur du foyer.
L’Avion pesa de toutes ses forces sur la plaque qui pivota sans un bruit laissant entrevoir un trou béant sombre.
J’en étais sur ! File à la 4l et prends une caisse marquée « nécessaire pour éclairage »
Bien chef, Lecompte fit l’aller retour comme s’il avait le diable à ses trousses. « C’est drôlement lourd, c’est quoi chef, des torches US Maglites dernier modèle ? »
Pftt, fit le chef en ouvrant la caisse et en sortant un magnifique chandelier à 7 branches, »fixe moi ces bougies et on y va »
J’y crois pas maugréa le pauvre gendarme, bientôt on va allumer avec des silex, si j’avais su je serai allé dans la Légion Etrangère »
Qui y a-t-il, cela ne marche pas ?
Non impeccable, par contre je n’ai pas de feu
Ne t’inquiète pas pour cela dit l’Avion en sortant son briquet à silex en acier et en le faisant fonctionne.
Je suis en plein cauchemar, où est ma feuille de mutation ? se dit Lecompte.
Allez allons y, passe devant !
Trop aimable chef, Un rien ému, le gendarme ouvrit la route, éclairé chichement par le chandelier de son chef. Le souterrain, impeccablement entretenu suivait une pente assez rude qui s’élevait rapidement. Bientôt ils butèrent contre une porte close.
Hum ! Laisse-moi voir ! Une porte 16 éme à tous les coups, regarde tout en châtaignier, les ferrures sont dans l’état, seule la serrure à été modifiée, ne t’inquiète pas, je vais arranger cela, j’ai eu des ancêtres célèbres serruriers, un peu tête en l’ai r mais très compétents.
L’adjudant chef ouvrit la serrure en un éclair sous les yeux médusés de son subordonné.
Et voila, cela se fête, donne moi cette bouteille que tu tiens comme un maladroit.
Après une vigoureuse lampée, il ouvrit délicatement la porte.
Mouche les bougies, la pièce est éclairée.
Ou sommes-nous chef ?
J’en sais rien, autant en avoir le cœur net, et d’une poussée virile il ouvrit la porte et découvrit non sans surprise l’arrière boutique de la librairie.
Mais chef c’est la librairie, c’est quand même pas lui l’assassin !
Je n’en sais rien, allons dans la boutique
Une scène de désolation y régnait, Fabrice était ligoté, et bâillonné, le cartable de son fils sur la tête, il ne bougeait plus.
Chef, il n’est pas mort ?
Non il respire mais ou est passé Jean Michel
Regardez, la !
Son regard se porta sur le tableau où étaient affichés les best Sellers de la semaine et juste en dessous de Dérive Sanglante, on avait accroché à l’aide d’une flèche d’arbalète une truite morte.
Pendant que le brigadier délivrait Fabrice, l’adjudant chef ‘en jeta une derrière la cravate.
Ca va !
Gné !gné !
Qu’est ce qu’il dit !
Fabrice cracha un papier, « c’est une interrogation écrite Chef !
Laisse tomber et occupons nous du témoin
Alors que c’est il passé ? Où est Jean Michel ?
L’Avion pesa de toutes ses forces sur la plaque qui pivota sans un bruit laissant entrevoir un trou béant sombre.
J’en étais sur ! File à la 4l et prends une caisse marquée « nécessaire pour éclairage »
Bien chef, Lecompte fit l’aller retour comme s’il avait le diable à ses trousses. « C’est drôlement lourd, c’est quoi chef, des torches US Maglites dernier modèle ? »
Pftt, fit le chef en ouvrant la caisse et en sortant un magnifique chandelier à 7 branches, »fixe moi ces bougies et on y va »
J’y crois pas maugréa le pauvre gendarme, bientôt on va allumer avec des silex, si j’avais su je serai allé dans la Légion Etrangère »
Qui y a-t-il, cela ne marche pas ?
Non impeccable, par contre je n’ai pas de feu
Ne t’inquiète pas pour cela dit l’Avion en sortant son briquet à silex en acier et en le faisant fonctionne.
Je suis en plein cauchemar, où est ma feuille de mutation ? se dit Lecompte.
Allez allons y, passe devant !
Trop aimable chef, Un rien ému, le gendarme ouvrit la route, éclairé chichement par le chandelier de son chef. Le souterrain, impeccablement entretenu suivait une pente assez rude qui s’élevait rapidement. Bientôt ils butèrent contre une porte close.
Hum ! Laisse-moi voir ! Une porte 16 éme à tous les coups, regarde tout en châtaignier, les ferrures sont dans l’état, seule la serrure à été modifiée, ne t’inquiète pas, je vais arranger cela, j’ai eu des ancêtres célèbres serruriers, un peu tête en l’ai r mais très compétents.
L’adjudant chef ouvrit la serrure en un éclair sous les yeux médusés de son subordonné.
Et voila, cela se fête, donne moi cette bouteille que tu tiens comme un maladroit.
Après une vigoureuse lampée, il ouvrit délicatement la porte.
Mouche les bougies, la pièce est éclairée.
Ou sommes-nous chef ?
J’en sais rien, autant en avoir le cœur net, et d’une poussée virile il ouvrit la porte et découvrit non sans surprise l’arrière boutique de la librairie.
Mais chef c’est la librairie, c’est quand même pas lui l’assassin !
Je n’en sais rien, allons dans la boutique
Une scène de désolation y régnait, Fabrice était ligoté, et bâillonné, le cartable de son fils sur la tête, il ne bougeait plus.
Chef, il n’est pas mort ?
Non il respire mais ou est passé Jean Michel
Regardez, la !
Son regard se porta sur le tableau où étaient affichés les best Sellers de la semaine et juste en dessous de Dérive Sanglante, on avait accroché à l’aide d’une flèche d’arbalète une truite morte.
Pendant que le brigadier délivrait Fabrice, l’adjudant chef ‘en jeta une derrière la cravate.
Ca va !
Gné !gné !
Qu’est ce qu’il dit !
Fabrice cracha un papier, « c’est une interrogation écrite Chef !
Laisse tomber et occupons nous du témoin
Alors que c’est il passé ? Où est Jean Michel ?
alain- cormoran a pattes rouges
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Re: Panique a Piquebussargues
Jean Michel m´a pris pour le Maire, il voulait savoir si j´avais signé la pétition contre le projet
de clowner les bogues de chátaignes, pour ne plus avoir les piquants et éviter les crevaisons
de pneus des vélos ! !
Donc il était tout ce temps avec toi , demanda l´adjudant ?
Oui, bougonna Fabrice en crachant plusieurs lettres de l´alphabet ! !
L´adjudant contempla la piéce. Des étagéres cintrées courraient sur les murs, surchargées de livres, de statuettes, de reproductions de tableaux de péche, mouches , truites ... Sauf la truite
suspendue á sa fléche ! !
Purée ! mais c´est un tableau du XVII siécle ...!
Comment ça, un tableau lui demanda Lecompte .!
Oui, une nature morte en trompe l´oeil " La truite au clou " ainsi l´on surnommée les experts;
époque Waltonienne .
Tout á la contemplation de cette reproduction, car s´en était une , l´adjudant releva la téte en
humant l´air , tandis qu´un léger fumet se propageait dans la piéce.
Dis nous Fabrice Dédéaire, sais tu par oú et rentré le libraire ?
Non, j´ai juste entendu un drole de bruit, et il me semble que les livres bougeaient sur le mur
de droite !
Hum, á droite, des bouquins de l´école du Missoula, une reproduction de Dame Berners sur vitraux
des oeuvres de péche Anglaises , une table de montage avec un tapis de plumes, de quoi remplir
plusieurs oreillers , et un vélo .
L´adjudant poussa la Dame, et celle-ci pivota donnant directement sur une cuisine . Tronant
devant une immense cuisiniére, Jean Mimi , chantonnant et mimant les troubadours, un genoux en terre, déclamait des vers á une série de casseroles en cuivre, et une foultitude d´ingrédients
dont les aromes emplissaient le lieu ..!
Eh bien Jean Mimi, que nous prépares tu lá ? Nullement surpris, le libraire examina les archers du Roi .
Pas de képis chez moi ! Enlevez moi cá !!
S´exécutant l´adjudant lui demanda si ce n´était pas un " liévre á la royale" qu´il préparait lá !
Ca alors , comment le savez vous ?
La farce ! c´est bien une farce , avec foie gras, filet de porc, armagnac, lard, herbes, truffes,
foies de volailles .......
Oui oui, absolument..!
Et ta marrinade ! fond de veau, foie gras, jaunes d´oeufs, le tout baignant dans un bon bourgogne !
Pendant que tu Nous dresses la table et que je me sers un verre de ce joli vin, explique nous
pourquoi tu sequestres Fabrice ..?
Ce livre vous interesse brigadier ? lui fit remarquer Jean Michel .
L´adjudant regarda son collégue totalement absordé dans " caprices sexsuels "!!
Confus, Lecompte répondit qu´il pensait que ce livre était codé. !!
Codé par moi ! ou par da vinci ?
Et Fabrice , ou est-il ?
Je suis lá ! Et je ne suis pas le Maire, hurla t- il !! Apostrophant le libraire, il lui demanda des expliquations !
Bon , d´accord, mille excuses . A table, tout le monde ..!
Jean Mimi, pourquoi m´avoir subtilisé mes plumes ?
Une farce ! L´adjudant regarda son assiette d´un air soupconneux et levant ses yeux vers le libraire
comment ça une farce !!!
Oui, une farce . Tout le monde me demande des plumes de vautours, alors je pensais leurs envoyer
du cormoran et faire croire que c´était du vautour sombre ..!!
Mais Jean Michel ! c´est une voiture de gendarmerie ..!
Oui et alors !! Les gendarmes se regardent abasourdis ! Fabrice imprimait le liévre d´une
mastiquation lente !
Tu connais le passage qui méne á l´autre maison ? Non, c´est un couloir qui se termine sur un
mur ..! répondit Jean Mimi, la bouche pleine .
Et Dame Juliana, pourquoi cette porte dérobée ?
Ce sont les menuisiers qui l´ont découvert. J´ai donc demandé á un ami de la dissimuler avec
une copie de Dame Berners !
Ce n´est pas lui qui a tué le hibou ni le pére Ducaillou, lui chuchota Lecompte.
Non, ce n´est pas lui . Il est étourdi et dyslexique; donc, tirer 2 carreaux en quelques secondes !
il ne peut ..!
Jean Michel ! peux tu nous loger pour la nuit ?
Mais bien sur mes amis , aprés ce petit verre d´armagnac ! et ce liévre ! délicieux n´est ce pas !
Vraiment magnifique, nous te déçernons 5 étoiles sans hésiter .
Demain, nous avons une longue route, aussi , aprés ce café, allons nous nous reposer !!
Lecompte posa un regard interrogateur sur Lavion !
Oui, brigadier, tu vas nous conduire en Lozére, chez le vieux sage de la grotte; lui, pourra peut étre
nous éclairer sur la légende . Encore une question Jean Mimi ; pourquoi avoir enlevé les truites du lavoir ?
Comment le sais tu ?
Nous avons relevés de droles d´empreintes autour du lavoir ; 3 pointes reliées entre elles par des demi cercles et le tout d´une longueur de plus de 50 cm ! Dans ta piéce secréte, accroché sur les
garde -boues de ton vélo, á l´arriére ce sont bien des palmes !!!
Bon, d´accord se sont des palmes . Des jeunes m´ont piqués les queues de morue qui me protégeaient des éclaboussures, alors quand j ´ai vu les palmes, j´ai tout de suite pensé qu´elles
seraient plus efficaces que les queues de morue . Oui, j´ai chaussé les palmes pour ne pas laisser mes empreintes , et j´ai remis les truites dans leVidourle , tout simplement parce que un chimiste
voulait les clowner avec un géne de March Brown , pour qu élles ne gobent qu´au mois de Mars !
Fabrice Dédéaire se tapait sur les cuisses; il pensait á la téte de la prof, lorsque son fils lui
remettrait la dissertation corrigée par Jean Michel ..!!
Les 2 gendarmes firent cul- sec , avec l´armagnac !!
de clowner les bogues de chátaignes, pour ne plus avoir les piquants et éviter les crevaisons
de pneus des vélos ! !
Donc il était tout ce temps avec toi , demanda l´adjudant ?
Oui, bougonna Fabrice en crachant plusieurs lettres de l´alphabet ! !
L´adjudant contempla la piéce. Des étagéres cintrées courraient sur les murs, surchargées de livres, de statuettes, de reproductions de tableaux de péche, mouches , truites ... Sauf la truite
suspendue á sa fléche ! !
Purée ! mais c´est un tableau du XVII siécle ...!
Comment ça, un tableau lui demanda Lecompte .!
Oui, une nature morte en trompe l´oeil " La truite au clou " ainsi l´on surnommée les experts;
époque Waltonienne .
Tout á la contemplation de cette reproduction, car s´en était une , l´adjudant releva la téte en
humant l´air , tandis qu´un léger fumet se propageait dans la piéce.
Dis nous Fabrice Dédéaire, sais tu par oú et rentré le libraire ?
Non, j´ai juste entendu un drole de bruit, et il me semble que les livres bougeaient sur le mur
de droite !
Hum, á droite, des bouquins de l´école du Missoula, une reproduction de Dame Berners sur vitraux
des oeuvres de péche Anglaises , une table de montage avec un tapis de plumes, de quoi remplir
plusieurs oreillers , et un vélo .
L´adjudant poussa la Dame, et celle-ci pivota donnant directement sur une cuisine . Tronant
devant une immense cuisiniére, Jean Mimi , chantonnant et mimant les troubadours, un genoux en terre, déclamait des vers á une série de casseroles en cuivre, et une foultitude d´ingrédients
dont les aromes emplissaient le lieu ..!
Eh bien Jean Mimi, que nous prépares tu lá ? Nullement surpris, le libraire examina les archers du Roi .
Pas de képis chez moi ! Enlevez moi cá !!
S´exécutant l´adjudant lui demanda si ce n´était pas un " liévre á la royale" qu´il préparait lá !
Ca alors , comment le savez vous ?
La farce ! c´est bien une farce , avec foie gras, filet de porc, armagnac, lard, herbes, truffes,
foies de volailles .......
Oui oui, absolument..!
Et ta marrinade ! fond de veau, foie gras, jaunes d´oeufs, le tout baignant dans un bon bourgogne !
Pendant que tu Nous dresses la table et que je me sers un verre de ce joli vin, explique nous
pourquoi tu sequestres Fabrice ..?
Ce livre vous interesse brigadier ? lui fit remarquer Jean Michel .
L´adjudant regarda son collégue totalement absordé dans " caprices sexsuels "!!
Confus, Lecompte répondit qu´il pensait que ce livre était codé. !!
Codé par moi ! ou par da vinci ?
Et Fabrice , ou est-il ?
Je suis lá ! Et je ne suis pas le Maire, hurla t- il !! Apostrophant le libraire, il lui demanda des expliquations !
Bon , d´accord, mille excuses . A table, tout le monde ..!
Jean Mimi, pourquoi m´avoir subtilisé mes plumes ?
Une farce ! L´adjudant regarda son assiette d´un air soupconneux et levant ses yeux vers le libraire
comment ça une farce !!!
Oui, une farce . Tout le monde me demande des plumes de vautours, alors je pensais leurs envoyer
du cormoran et faire croire que c´était du vautour sombre ..!!
Mais Jean Michel ! c´est une voiture de gendarmerie ..!
Oui et alors !! Les gendarmes se regardent abasourdis ! Fabrice imprimait le liévre d´une
mastiquation lente !
Tu connais le passage qui méne á l´autre maison ? Non, c´est un couloir qui se termine sur un
mur ..! répondit Jean Mimi, la bouche pleine .
Et Dame Juliana, pourquoi cette porte dérobée ?
Ce sont les menuisiers qui l´ont découvert. J´ai donc demandé á un ami de la dissimuler avec
une copie de Dame Berners !
Ce n´est pas lui qui a tué le hibou ni le pére Ducaillou, lui chuchota Lecompte.
Non, ce n´est pas lui . Il est étourdi et dyslexique; donc, tirer 2 carreaux en quelques secondes !
il ne peut ..!
Jean Michel ! peux tu nous loger pour la nuit ?
Mais bien sur mes amis , aprés ce petit verre d´armagnac ! et ce liévre ! délicieux n´est ce pas !
Vraiment magnifique, nous te déçernons 5 étoiles sans hésiter .
Demain, nous avons une longue route, aussi , aprés ce café, allons nous nous reposer !!
Lecompte posa un regard interrogateur sur Lavion !
Oui, brigadier, tu vas nous conduire en Lozére, chez le vieux sage de la grotte; lui, pourra peut étre
nous éclairer sur la légende . Encore une question Jean Mimi ; pourquoi avoir enlevé les truites du lavoir ?
Comment le sais tu ?
Nous avons relevés de droles d´empreintes autour du lavoir ; 3 pointes reliées entre elles par des demi cercles et le tout d´une longueur de plus de 50 cm ! Dans ta piéce secréte, accroché sur les
garde -boues de ton vélo, á l´arriére ce sont bien des palmes !!!
Bon, d´accord se sont des palmes . Des jeunes m´ont piqués les queues de morue qui me protégeaient des éclaboussures, alors quand j ´ai vu les palmes, j´ai tout de suite pensé qu´elles
seraient plus efficaces que les queues de morue . Oui, j´ai chaussé les palmes pour ne pas laisser mes empreintes , et j´ai remis les truites dans leVidourle , tout simplement parce que un chimiste
voulait les clowner avec un géne de March Brown , pour qu élles ne gobent qu´au mois de Mars !
Fabrice Dédéaire se tapait sur les cuisses; il pensait á la téte de la prof, lorsque son fils lui
remettrait la dissertation corrigée par Jean Michel ..!!
Les 2 gendarmes firent cul- sec , avec l´armagnac !!
gill- Vieux Sage de la grotte
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Re: Panique a Piquebussargues
* = les faits du récit sont historiques , mais pour des raisons d un tournage de film, nous avons imaginés et inventés nos personnages .
* = la recette du " Liévre à la royale " existe vraiment . Si certains sont intérésses , c'est avec plaisir que nous vous la feront parvenir .
* = la recette du " Liévre à la royale " existe vraiment . Si certains sont intérésses , c'est avec plaisir que nous vous la feront parvenir .
gill- Vieux Sage de la grotte
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Re: Panique a Piquebussargues
faisons un sondage, qu'est ce qui vous interesse le plus la recette ou l'histoire ?
alain- cormoran a pattes rouges
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Re: Panique a Piquebussargues
Et pour le casting ! quels acteurs peut on prendre !
gill- Vieux Sage de la grotte
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Re: Panique a Piquebussargues
super ce film, je vois bien dans le rôle du Brigadier Lecompte: Brad Pitt ou Georges CLOONEY , Le maire: Galabru, L'adjudant chef : l'homme qui fait des pubs pour les chips, je ne me rappelle plus son nom , le Pere Ducaillou: SIM, l'instituteur : Gerard KLEIN , Pierre: Victor LANOUX, Fabrice: DIFFENTHAL, JM: Roberto BEGNINI,Didier le tanneur: Sylvester STALLONE
alain- cormoran a pattes rouges
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Re: Panique a Piquebussargues
[quote="alain"]super ce film, je vois bien dans le rôle du Brigadier Lecompte: Brad Pitt ou Georges CLOONEY , Le maire: Galabru, L'adjudant chef : l'homme qui fait des pubs pour les chips, je ne me rappelle plus son nom
chips chips chips douahhhh , un play boy .......................... J. Dutronc !!
chips chips chips douahhhh , un play boy .......................... J. Dutronc !!
gill- Vieux Sage de la grotte
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Re: Panique a Piquebussargues
Le premier à sortir de ce brouillard fut le brigadier qui promptement alerta les services compétents pour examiner le corps de ce malheureux Ducaillou.
He! bien Docteur qu’en pensez- vous ?
Incroyable, je n’avais jamais vu un tel crime, et au fait ! où est votre supérieur ?
Il prend les dépositions des témoins (tout en priant que le légiste n’entende pas les ronflements sonores de l’adjudant et du libraire).
Ah voila autre chose se dit le brigadier en voyant débouler comme un fou le maire.
Quoi ? Un meurtre et dans mon village et en plus un cousin, mais qu’est ce qui se passe à la fin ?
Calmez vous Mr le Maire, il n’a pas souffert, il est mort frappé par une flèche de mon chef et le meurtrier est parti par le souterrain qui aboutit à la librairie, mais JM ne l’as pas vu car il était en train de ficeler Fabrice !
Hum ! Le maire commençait à se sentir mal, il sortit un grand mouchoir blanc et commença à s’essuyer le front sans remarquer, qu’il s’en était servi pour essuyer la brandade qui débordait de la marmite, et qui lui laissait de grandes traces blanches sur toute la figure. Reprenons, pourquoi votre chef a tué mon cousin avec une flèche !
Mais non ce n’est pas lui !, c’est avec son arbalète !
Votre chef se balade avec une arbalète ????
Heu ! Oui, il est très vieux jeu.
Et c’est quoi ce souterrain et pourquoi jm a ficelé Fabrice ? Vous êtes sur que vous allez bien ?
Le brigadier fut bien obligé de mener ce pauvre maire, qui commençait à se fissurer, à la librairie.
Heureusement l’adjudant et le libraire étaient sortis de leur sommeil et examinaient une carte Michelin.
Non !non ! Adjudant, j’insiste ma carte est plus récente que la votre !
Hum ! Elle date du 17 éme siècle et elle vaut bien la votre !
Sentant la discussion s’envenimer, le brigadier fit diversion et résuma toute l’histoire au maire complètement abasourdi.
Et voila vous savez tout, maintenant nous allons en Lozère pour avoir des infos sur le vieux de la grotte
Quoi mais vous croyez encore à ces fadaises, mais il n’est pas en Lozère, il est sur l’Aigoual, à l’observatoire pour être plus précis.
Hein fit l’adjudant mais qu’est ce qu’il fait là haut ?
Il fait la pluie et le beau temps
Et devant leurs airs interloqués, le maire leur expliqua qu’il travaillait à la station météo.
Ca alors un sage qui travaille ;
Ha vous savez le carbone n’est pas parfait !
Mais je ne vous parle pas des cannes mais du vieux sage !
Bon tant pis on y va quand même, allez Lecompte en voiture
Je viens avec vous fit JM et moi aussi dit le maire.
Bon ce n’est pas gagné mais ok !
S’entassant pour le mieux dans la voiture, la vieille 4l démarra difficilement et entama la pénible ascension vers l’Aigoual.
Passer un message à la gendarmerie pour leur indiquer où nous allons
Bien chef soupira le brigadier et devant les yeux interloqués du maire et du libraire, il sortit une cage dessous son siège en extirpa un pigeon à l’air maussade, lui attacha un message à la patte et le fit s’envoler par la fenêtre.
Vous avez vu ça dit le Maire ?
Oui c’est fabuleux, un pigeon voyageur dit jm
Mais vous n’avez pas la radio glapit le Maire ?
Fi donc de toutes ces nouveautés, rien ne vaut le pigeon voyageur répondit l’adjudant…
Au même moment on entendit une détonation !
He! bien Docteur qu’en pensez- vous ?
Incroyable, je n’avais jamais vu un tel crime, et au fait ! où est votre supérieur ?
Il prend les dépositions des témoins (tout en priant que le légiste n’entende pas les ronflements sonores de l’adjudant et du libraire).
Ah voila autre chose se dit le brigadier en voyant débouler comme un fou le maire.
Quoi ? Un meurtre et dans mon village et en plus un cousin, mais qu’est ce qui se passe à la fin ?
Calmez vous Mr le Maire, il n’a pas souffert, il est mort frappé par une flèche de mon chef et le meurtrier est parti par le souterrain qui aboutit à la librairie, mais JM ne l’as pas vu car il était en train de ficeler Fabrice !
Hum ! Le maire commençait à se sentir mal, il sortit un grand mouchoir blanc et commença à s’essuyer le front sans remarquer, qu’il s’en était servi pour essuyer la brandade qui débordait de la marmite, et qui lui laissait de grandes traces blanches sur toute la figure. Reprenons, pourquoi votre chef a tué mon cousin avec une flèche !
Mais non ce n’est pas lui !, c’est avec son arbalète !
Votre chef se balade avec une arbalète ????
Heu ! Oui, il est très vieux jeu.
Et c’est quoi ce souterrain et pourquoi jm a ficelé Fabrice ? Vous êtes sur que vous allez bien ?
Le brigadier fut bien obligé de mener ce pauvre maire, qui commençait à se fissurer, à la librairie.
Heureusement l’adjudant et le libraire étaient sortis de leur sommeil et examinaient une carte Michelin.
Non !non ! Adjudant, j’insiste ma carte est plus récente que la votre !
Hum ! Elle date du 17 éme siècle et elle vaut bien la votre !
Sentant la discussion s’envenimer, le brigadier fit diversion et résuma toute l’histoire au maire complètement abasourdi.
Et voila vous savez tout, maintenant nous allons en Lozère pour avoir des infos sur le vieux de la grotte
Quoi mais vous croyez encore à ces fadaises, mais il n’est pas en Lozère, il est sur l’Aigoual, à l’observatoire pour être plus précis.
Hein fit l’adjudant mais qu’est ce qu’il fait là haut ?
Il fait la pluie et le beau temps
Et devant leurs airs interloqués, le maire leur expliqua qu’il travaillait à la station météo.
Ca alors un sage qui travaille ;
Ha vous savez le carbone n’est pas parfait !
Mais je ne vous parle pas des cannes mais du vieux sage !
Bon tant pis on y va quand même, allez Lecompte en voiture
Je viens avec vous fit JM et moi aussi dit le maire.
Bon ce n’est pas gagné mais ok !
S’entassant pour le mieux dans la voiture, la vieille 4l démarra difficilement et entama la pénible ascension vers l’Aigoual.
Passer un message à la gendarmerie pour leur indiquer où nous allons
Bien chef soupira le brigadier et devant les yeux interloqués du maire et du libraire, il sortit une cage dessous son siège en extirpa un pigeon à l’air maussade, lui attacha un message à la patte et le fit s’envoler par la fenêtre.
Vous avez vu ça dit le Maire ?
Oui c’est fabuleux, un pigeon voyageur dit jm
Mais vous n’avez pas la radio glapit le Maire ?
Fi donc de toutes ces nouveautés, rien ne vaut le pigeon voyageur répondit l’adjudant…
Au même moment on entendit une détonation !
alain- cormoran a pattes rouges
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Re: Panique a Piquebussargues
A ce bruit, Lavion enleva son képi et passa la téte par la vitre coulissante. Marcel, le pigeon , piquait droit sur
la voiture. L´adjudant agitait son képi de la main gauche, tout en roucoulant fortement des ordres en direction
de Marcel .
Quoi ! demanda le pigeon, tout en se maintenant en vol stationnaire. Une détonation demi-tour, 2 je vire á droite
et 3 á gauche !
Et au 4 iéme lui demanda l´adjudant, pointant son arbaléte sur le colombin !! Alors demi-tour, et en passant dit
au Sage de nous envoyer grand duc et picvert .
Non, lui roucoula Marcel , grand duc fait l´anémométre et picvert le pluviométre pour le Sage !!
Mais je réve, dites moi que je réve, grogna le maire en s´extirpant du véhicule, un téléphone portable á la main .
Pas d´ondes maléfiques dans notre 4L , rangez cet objet ou je vous l´explose !!
Bravo rétorqua le libraire, j´ai pas envie de caner en pleine force de l´age !!
Et la détonation, elle venait d´oú ?
Mais de la roue avant gauche..! Lecompte , et l´anatidé de Maire , vous changez la roue , tandis que Jean Michel
et moi restons dans le véhicule pour faire contrepoid .!
Chaussé de neuf la 4L reprit son train de sénateur .Elle réussit grace au girophare., á doubler un charriot tiré
par deux boeufs.
Brigadier ! ce tanneur trame quelque chose, á mon avis, il n´est pas clair !! Je m´en occuperai plus tard .
Le libraire loin de toutes ces contingences , était en relation avec l´au-delá s´exprimant par geste sur les " mouches
Médiévales " parlant doucement á un moulinet tout en le couchant tendrement dans une boite , lui expliquant
que bientót il aurait un petit frére pour la prochaine ouverture, et adressait de veines questions á une Grande Dame Noble !
Sa langue changeait selon les chaos du véhicule , en Franglais lorsque la 4L était en haut et en Espalan lorsqu´elle retombée
Au calvaire des Faisses, la 4L attaqua la longue et rude montée vers l´Aigoual !!
Le brigadier, les bras tétanisés par les vibrations et soubressauts d´une conduite non assisté, sortit du véhicule en
désignant une silhouette qui émergeait des nuages ; regardez, le Vieux Sage, c´est Sean Connery !!!
Le Vénérable , longue chevelure blanche brillante de gel et long manteau blanc de chévre, les fit asseoir autour d´un dolmen
qui servait de table basse .
Bon, c´est pour la légende que vous étes lá !
Avant le lavoir, s´élevait un atrium décoré de marbre et statue , tous en matériaux les plus rares . Ce que vous appelez
le lavoir été en fait le pédiluve de l´atrium. Lieu sacré selon certain document, et qui fut profané par des sorciéres
accompagné d´oiseaux noir , selon les autres .Des piéces de l´atrium se trouvent dans le Vidourle, colonnes et statues ,
et celui qui connaissait tout cela était le pére Ducailloux !
Un grésillement suivit de phrase haché parvinrent dans la piéce; aussitót l´adjudant demanda au brigadier de l´accompagner dehors ; Lecompte ne me dite pas que ................. Hélas si Lavion, j´ai dissimulé quelques micros dans la toiture du lavoir !!
Bon, personne ne doit savoir, baissait le son notait tout , on vous rejoint ......
la voiture. L´adjudant agitait son képi de la main gauche, tout en roucoulant fortement des ordres en direction
de Marcel .
Quoi ! demanda le pigeon, tout en se maintenant en vol stationnaire. Une détonation demi-tour, 2 je vire á droite
et 3 á gauche !
Et au 4 iéme lui demanda l´adjudant, pointant son arbaléte sur le colombin !! Alors demi-tour, et en passant dit
au Sage de nous envoyer grand duc et picvert .
Non, lui roucoula Marcel , grand duc fait l´anémométre et picvert le pluviométre pour le Sage !!
Mais je réve, dites moi que je réve, grogna le maire en s´extirpant du véhicule, un téléphone portable á la main .
Pas d´ondes maléfiques dans notre 4L , rangez cet objet ou je vous l´explose !!
Bravo rétorqua le libraire, j´ai pas envie de caner en pleine force de l´age !!
Et la détonation, elle venait d´oú ?
Mais de la roue avant gauche..! Lecompte , et l´anatidé de Maire , vous changez la roue , tandis que Jean Michel
et moi restons dans le véhicule pour faire contrepoid .!
Chaussé de neuf la 4L reprit son train de sénateur .Elle réussit grace au girophare., á doubler un charriot tiré
par deux boeufs.
Brigadier ! ce tanneur trame quelque chose, á mon avis, il n´est pas clair !! Je m´en occuperai plus tard .
Le libraire loin de toutes ces contingences , était en relation avec l´au-delá s´exprimant par geste sur les " mouches
Médiévales " parlant doucement á un moulinet tout en le couchant tendrement dans une boite , lui expliquant
que bientót il aurait un petit frére pour la prochaine ouverture, et adressait de veines questions á une Grande Dame Noble !
Sa langue changeait selon les chaos du véhicule , en Franglais lorsque la 4L était en haut et en Espalan lorsqu´elle retombée
Au calvaire des Faisses, la 4L attaqua la longue et rude montée vers l´Aigoual !!
Le brigadier, les bras tétanisés par les vibrations et soubressauts d´une conduite non assisté, sortit du véhicule en
désignant une silhouette qui émergeait des nuages ; regardez, le Vieux Sage, c´est Sean Connery !!!
Le Vénérable , longue chevelure blanche brillante de gel et long manteau blanc de chévre, les fit asseoir autour d´un dolmen
qui servait de table basse .
Bon, c´est pour la légende que vous étes lá !
Avant le lavoir, s´élevait un atrium décoré de marbre et statue , tous en matériaux les plus rares . Ce que vous appelez
le lavoir été en fait le pédiluve de l´atrium. Lieu sacré selon certain document, et qui fut profané par des sorciéres
accompagné d´oiseaux noir , selon les autres .Des piéces de l´atrium se trouvent dans le Vidourle, colonnes et statues ,
et celui qui connaissait tout cela était le pére Ducailloux !
Un grésillement suivit de phrase haché parvinrent dans la piéce; aussitót l´adjudant demanda au brigadier de l´accompagner dehors ; Lecompte ne me dite pas que ................. Hélas si Lavion, j´ai dissimulé quelques micros dans la toiture du lavoir !!
Bon, personne ne doit savoir, baissait le son notait tout , on vous rejoint ......
gill- Vieux Sage de la grotte
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Re: Panique a Piquebussargues
J'vais pas encore vu tout ça vous devez me prendre pour un gougeat! maintenant pas le temps de lire!
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Re: Panique a Piquebussargues
Bon sans mais c'est bien sur s'exclama JM, "le coupable, c'est Georgio le fils maudit venu du fond de l'Italie ..." et les gendarmes de chanter en coeur " Elle va mourir la mamaaaaaaaaaaaa" car bien sur plus personne ne faisait cas de la vieille animosité séculaire qui régnait entre Georgio et JM. Chaque fois qu'il y avait un mauvais coup dans le village, JM envoyait une lettre aux gendarmes pour dénoncer Georgio. Plus personne ne savait d'ou venait cette haîne profonde et durable, certains affirmaient que JM ne buvait que du Rioja 1970 alors que Georgio carburait au Préfontaine cubitainer de carton. Ils avaient tout les deux le même teint violacé, ce que JM trouvait totalement injuste car lorsque le vin est bon il ne devrait pas faire de mal. Vexé par le chant des gendarmes JM pris la porte, qu'il déposa un peu plus loin, et fit signe à Hugue de le suivre, en fait il voulait se faire porter dans sa voiture. Alors Hugues commença a lui expliquer la petite dernière qu'il avait montée hier soir, sur hameçon 22 avec dix-huit matériaux différents ... et JM su qu'avant d'arriver il lui faudrait prendre une aspirine. Did l'hours attendait devant le café, rejoint par JM ils poussèrent la porte de l'établissement, lorsque le patron vit un catalan et un auvergnat entrer il su qu'il ne fairait pas d'affaire avec eux, " pfffft! sont foutus de prendre un café pour deux ces guignols" en fait les deux compères restèrent debout pour ne pas être obligés de consommer. Did était le garde du corp de JM chaque fois que quelqu'un embêtait JM, Did s'en chargeait, il avait d'ailleurs perdu tout ses amis à cause de ça. JM cassait les pieds et bien autre chose à tout le monde. JM chercha Gill du regard, il avait prévu secrêtement de lui lacher l'hours car la veille Gill lui avait piqué sous le nez et sur E Bay une édition de Léonce de Boisset en demi marocain avec un envoi à Tony Burnand. JM aimait bien Tony Burnand, il trouvait que ça faisait viril comme nom. Ne le voyant nulle part, il décida de partir à la recherche de Georgio, mais une fois dans la rue il avait déjà totalement oublié son nouveau projet. Hugues était resté dans la voiture et n'ayant pas remarqué que JM en était descendu, continuait tout seul " ... puis tu remets une couche de poil de bêlier teint en rose ..." Ce qui coupa toute envie à JM de remonter avec lui. Did t'as une voiture .... Did fit semblant de ne pas avoir entendu, fallait toujours faire le chauffeur pour JM et l'essence c'était pas donné. Foutu Auvergnat!
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Re: Panique a Piquebussargues
l auvergnat radin pour cette fois avais prévus le coup et il lança un bref coup de sifflet , derriere l etablissement se fit entendre un henissement .puis un bruit de sabot survint suivie d un grincement curieux
au bout de quelque instant ont vit apparaitre un brave mulet un peu deplumé vu sont grand age tirant une charette qui grincé de partout
did chargea le catalan dans la charette et se mis en quete de trouver georgio le fils maudit
il le trouva dans la ruel assis sur une poubelle la tete dans un container et vu les bruit degeu et l odeur il comprit vite se qu i l etait en trian de faire
il le chargea sur sont dos et le jeta dans la charette a coté de joan puis titubant lui aussi il fila tenir le licole de la bete mais se ravisa et jeta lui aussi dans la charette et le mulet partie de lui meme tant il connaissait la route
il passerent lentement devant la voiture ou hugue a l intérieur en etait enfin arrivé au noeud final
le mulet s arreta devant une grande batisse l air frais de la nuit avait un peu degivré les trois lascard il monterent les escalier et ouvrir la porte de la chambre
la la mama etait etendu pale comme un linge se tenais a ces coté gill l ainé de la famille ce dernier avait mal tournais il avait fait medecine dans le fond se tenais le pretre etienne de l eglise de camarais
le parain Don Alain etait la aussi tenant la main de sa pauvre mama
La mama fit appeler joan il se pencha vers elle et lui revela a l oreiller les origines de georgio
"tu sais mon petit il est temps que je te dise pour ton frere gergio ,en faite ont l a trouvé dans la ruel derriere le bar du village ,il n avait que 5 ans et etait vetu de peau de bete et un biberon dans sa main qui n etais autre qu une outre en peau de chevre avec a l interieure un melange de vin et de lait et autre liquide que nosu n avons pu definir , d ailleur ont pense que sont gout pour la mauvaise boisson lui viens de la "
joan cru défaillir en apprenant cela et enfin il compris d ou venait l animosité vicéral qui les opposé
......
au bout de quelque instant ont vit apparaitre un brave mulet un peu deplumé vu sont grand age tirant une charette qui grincé de partout
did chargea le catalan dans la charette et se mis en quete de trouver georgio le fils maudit
il le trouva dans la ruel assis sur une poubelle la tete dans un container et vu les bruit degeu et l odeur il comprit vite se qu i l etait en trian de faire
il le chargea sur sont dos et le jeta dans la charette a coté de joan puis titubant lui aussi il fila tenir le licole de la bete mais se ravisa et jeta lui aussi dans la charette et le mulet partie de lui meme tant il connaissait la route
il passerent lentement devant la voiture ou hugue a l intérieur en etait enfin arrivé au noeud final
le mulet s arreta devant une grande batisse l air frais de la nuit avait un peu degivré les trois lascard il monterent les escalier et ouvrir la porte de la chambre
la la mama etait etendu pale comme un linge se tenais a ces coté gill l ainé de la famille ce dernier avait mal tournais il avait fait medecine dans le fond se tenais le pretre etienne de l eglise de camarais
le parain Don Alain etait la aussi tenant la main de sa pauvre mama
La mama fit appeler joan il se pencha vers elle et lui revela a l oreiller les origines de georgio
"tu sais mon petit il est temps que je te dise pour ton frere gergio ,en faite ont l a trouvé dans la ruel derriere le bar du village ,il n avait que 5 ans et etait vetu de peau de bete et un biberon dans sa main qui n etais autre qu une outre en peau de chevre avec a l interieure un melange de vin et de lait et autre liquide que nosu n avons pu definir , d ailleur ont pense que sont gout pour la mauvaise boisson lui viens de la "
joan cru défaillir en apprenant cela et enfin il compris d ou venait l animosité vicéral qui les opposé
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did- Ours mal léché
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Re: Panique a Piquebussargues
C'est ce moment que choisi Hugue pour dire , mais attention il y a une autre façon de la monter et je vais vous l'expliquer ............... et ce fut la débandade, ce qui ne fuyaient pas gisaient là sur l'asphalte les bras en croix dans un comas profond!
Dernière édition par joan miquel le Mer 28 Jan 2009 - 8:16, édité 1 fois
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alain- cormoran a pattes rouges
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Re: Panique a Piquebussargues
Mais qui m’a foutu un bazar pareil tonna l’adjudant chef, ce matin nous étions sur l’Aigoual et soudain dans la grotte de l’ermite, nous nous sommes retrouvés dans un univers de délire
Ha vous aussi chef, vous avez eu cette vision
Ne m’en parlez pas ! J’ai vu JM, son frère le tanneur, tout se mélangeait dans mon esprit, dans un grand tourbillon, il y avait Aznavour qui chantait, une vieille charrette, et comme une litanie, l’instituteur qui méthodiquement énonçait le montage de je ne sais qu’elle mouche, c’était fou !
Chef nous avons fait comme les Visiteurs, nous avons traversé le temps
Taisez-vous jacouille.
Chef, j’ai peur de retourner dans la grotte
Ventrebleu, dépêchez-vous un gendarme n’a pas peur !
Poussé par l’adjudant, les deux gendarmes pénétrèrent chez le vieux sage
Un désordre indescriptible y régnait, des chaises renversées, des chaudrons mis à terre, c’était incroyable.
-Mais il n’y a plus personne, chef, c’est de la sorcellerie
Ne soyez pas stupide dit Lavion en sortant sa patte de lapin de sa poche, il doit y avoir une explication.
Le thé qu’il nous a servi devait être empoisonné.
Ha il y avait du thé dans sa vodka répondit le chef ?
Mais ou sont-ils ? Qu’est ce qu’on va dire au village, on a perdu le maire et le libraire..
Bon le libraire, personne ne nous en voudra mais le maire…., il m’avait promis un cou de coq acheté sur EBay, cela m’embête
Voyant que Lecompte le regardait fixement, Lavion rentra promptement la patte de lapin sans cependant pouvoir s’empêcher de jeter du sel derrière son épaule.
Chef ! Regardez l’observatoire !
En effet l’observatoire baigné par les lumières du soleil couchant, commençait à prendre des couleurs rouges et l’on voyait distinctement des personnes sur la tour en train de se battre.
Ha vous aussi chef, vous avez eu cette vision
Ne m’en parlez pas ! J’ai vu JM, son frère le tanneur, tout se mélangeait dans mon esprit, dans un grand tourbillon, il y avait Aznavour qui chantait, une vieille charrette, et comme une litanie, l’instituteur qui méthodiquement énonçait le montage de je ne sais qu’elle mouche, c’était fou !
Chef nous avons fait comme les Visiteurs, nous avons traversé le temps
Taisez-vous jacouille.
Chef, j’ai peur de retourner dans la grotte
Ventrebleu, dépêchez-vous un gendarme n’a pas peur !
Poussé par l’adjudant, les deux gendarmes pénétrèrent chez le vieux sage
Un désordre indescriptible y régnait, des chaises renversées, des chaudrons mis à terre, c’était incroyable.
-Mais il n’y a plus personne, chef, c’est de la sorcellerie
Ne soyez pas stupide dit Lavion en sortant sa patte de lapin de sa poche, il doit y avoir une explication.
Le thé qu’il nous a servi devait être empoisonné.
Ha il y avait du thé dans sa vodka répondit le chef ?
Mais ou sont-ils ? Qu’est ce qu’on va dire au village, on a perdu le maire et le libraire..
Bon le libraire, personne ne nous en voudra mais le maire…., il m’avait promis un cou de coq acheté sur EBay, cela m’embête
Voyant que Lecompte le regardait fixement, Lavion rentra promptement la patte de lapin sans cependant pouvoir s’empêcher de jeter du sel derrière son épaule.
Chef ! Regardez l’observatoire !
En effet l’observatoire baigné par les lumières du soleil couchant, commençait à prendre des couleurs rouges et l’on voyait distinctement des personnes sur la tour en train de se battre.
alain- cormoran a pattes rouges
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