Re: Panique a Piquebussargues

[alain]

Non, tu fais comme le bon vin, tu te bonnifies.

[Invité]

... et maintenant que je t'ai eu au téléphone (pas comme d'autres ! ! ) je n'aspire qu'à une chose : te voir physiquement un jour prochain ! Salon de Paris, de Belgique ou ailleurs... mdr Le soleil dans la voix d'Etienne ! c'est quelque chose quand même ! !

[Etienne]

[BUBULE]

J'avais les cheuveux cours pour l'époque, surtout devant et sur les cotés, ils sont réduit de moitié environ

Oh merde... ça a existé! top cette photo... même Murielle est sous le charme

[Invité]

Ya beaucoup de choses qui me touchent.... vous l'avez bien compris.... et mes idoles ne sont pas les stars à la TV et dans la presse people... cde sont celles et ceux qui font des petites choses pour de GRANDES CAUSES ! !

[BUBULE]

celles et ceux qui font des petites choses pour de GRANDES CAUSES[i]

bien d'accord

[Invité]

Si on est d'accord : ya pas de po'blème ! !

[gill]

Juin 67 au bord de la Dordogne ( sans les barrages )

[Invité]

La photo de Gill en 67, j'avais zappé !! on dirait une ressemblance avec Jeams Dean ! ! ? ? mdr
Beau gosse, tu as du en faire des ravages auprès des nanas alors....

[BUBULE]

tssssssssssssssssss il arrive même pas à ma cheville :



non mais....

[did]

surtout quand ont vois se qu il est devenu aujourd hui le gill !!





photo prise devant sa grotte pas plus tard que hier matin

[BUBULE]

Je me disais bien que l'exil au fond des bois n'avait pas que du bon...

[alain]

moi qui l'ai vu cet été, je dois dire qu'il ressemble plus à la photo de Did que celle de 67

[Etienne]

moi qui l'ai vu cet été, je dois dire qu'il ressemble plus à la photo de Did que celle de 67

Je confirme,pour l'avoir vu aussi, même si il avait revêtu son poils d'été a l'époque ........

[alain]

C'est vrai, c'est plus fin qu'en hiver, plus soyeux aussi!

[did]

la couleur du poil , les sourcils et le cheveux longs un peu plus long certe que cette ete mais hiver oblige

[gill]

Ho, les petits vieillards précoces, vous savez ce qu'il vous dit le vieux sage

[Etienne]

surtout quand ont vois se qu il est devenu aujourd hui le gill !!





photo prise devant sa grotte pas plus tard que hier matin

Hoooooo p'tite touffe de poils, du dubbing sur pattes

[alain]

c'est tout lui!!!

[gill]

Le break étoilé attaquait la dernière montée de ce long trajet, qui allait enfin permettre à Lavion de s'octroyer royalement une bonne semaine de vacances. Il avait fait le vide dans sa tête et le plein à la banque, grâce à sa mise à la retraite d'office.

Alors que les dernières notes de « Madame l'Existence » de J. Dutronc filaient en s'éteignant dans le coffre, Lavion glissa Joe Cocker (Heart and Soul). Les notes guitarisées de Clapton firent pianoter ses doigts sur le volant, puis vint la voix de Joe Cocker qui emplirent l'habitacle et son chauffeur de bonheur.

Ils l'avaient mis à la retraite ; très bien ! Le chèque de la BF était en conséquence , très bien ! Mieux même !

'' Et ce n'est pas sans une certaine émotion que notre brigade, voit partir l'un de ses éléments de valeur, qui avec honneur, fierté, droiture …... '', tandis que le Préfet finissait son discours, Lecompte pouffait , dissimulé derrière l' opulente chevelure rousse de la femme du colonel . Etienne Durocher cheveux coupés approuvait de la tête, tout en contemplant le plafond fraîchement repeint de la préfecture ; l'instit Hugues Mine , réjouit, écoutait avec délectation les corrections qu'il avait apporté au discours . Mumu les joues rosies (sa mue ayant pris fin) récitait le poème qu'elle avait tourné à cette occasion . Reglissenoir et Olivier louchaient sur les bouteilles; Jujube à genoux , à plat ventre, ''Canonisait'' la scène, puis désirant prendre l'assemblée de haut, se saisit d' un escabeau et escalada les marches !

Devant le regard de stupeur de Lecompte, deux gardes du corps maintinrent fermement l'escabeau afin d'assurer la stabilité du photographe et des prises de vue. Jujube redescendit tout aussitôt, écrasant quelques doigts qui forcèrent les propriétaires à un sourire crispé , pour diaporiser la main de Didcantalou, qui caressait ( avec moult soupirs ) le manteau de vison de la Préfette, se qui faisait vibrer les poils soyeux de la bebête ..!

'' What's going on '' chantait J; Cocker .

Penses à tes vacances et oublies le reste, se dit-il .

Surprit par la vitesse de la voiture , des flots de feuilles et de bogues filaient se cacher sur la mousse des bas-cotés, faces colorées d' ocre regardant les branches qui les avaient lâchées .

Vers l'ouest , le ciel étoilé prenait les teintes du rosier P.ierre de Ronsard. La descente, et à droite le chemin forestier où se dresse la ferme auberge aux allures de château-fort, dit les'' 3 bogues ''.

Nul besoin de se manifester, elles sont là , à m'attendre ayant dû apercevoir les phares cahotant à travers les bois .

- Enfin vous voilà, me dirent-elles tout en me plaquant chacune deux grosses bises et m'étreignant fortement .

Le coffre fût vidé en deux tours de bras, et je pus enfin humer le fumet trainant de cette salle de vraie ferme, authentique, sans gadgets pour touriste en mal d'époque campagnarde .

Sur la gauche un comptoir en châtaignier, séparait la salle du bar- cuisine. Dans la cheminée trônait deux marmites ventrues, tiédissant non loin des braises, alors qu'une descendance de casserolettes montaient la garde devant les jambages .

Tables , chaises, vaisselier, tous étaient beaux, sentaient la cire, la fumée, vivaient, heureux d'être là

_ Alors! On rêve …

_ Oui, je l'avoue , répondis-je tout sourire .

_ Une bière ?

A mi-voix je murmurais quelques vers de la ''Solitude'' de St Amant

«Que ces lieux sacrés à la nuit,

Eloignés du monde et du bruit ,

Plaisent à mon inquiétude .

Dieu que mes yeux sont contents. »

Un sourire éclaira les visages paisibles de Bernadette et Cathy.

Les deux soeurs célibataires, visages sereins, teint de pivoine blanche, tranquilles, épanouies, n'avaient pas changé. Même chignon, cheveux plus sel chez Bernadette, même corpulence, pas loin du quintal chacune.

• Damien sera là demain vers huit heures, il se fait une joie de vous accompagner pour votre séjour de pêche.

• Vous m'en voyez ravi; il exerce toujours dans la région demandais-je ?
• Oui toujours. Pêche, chasse, accompagnateur de touristes …
• Parfait je monte déposer mes affaires dans ma chambre et me rafraîchir.

De retour dans le salon, je me dirige vers les vieux fauteuils de cuir affaissés par le poids des âges et des occupants. Derrière, une bibliothèque occupe tout un pan de mur. Rien n'a changé : des auteurs, des livres de pêche et de chasse, des traités de magnagnerie … si pourtant, un écran de télé avec lecteur de DVD.

Les clients nous les réclamaient, et puis pendant nos soirées d'hiver nous nous tenons au courant de l'actualité!

• Je n'osais leur demander le nom du premier ministre, ne voulant pas les choquer.
• N'ayant pas de clients ce soir vous mangerez avec nous.

Traité comme un prince le souper fût royal. Je retrouvais ces gestes familiers, presque solennels, dans leur façon de servir, de vous tendre un objet …

Résurrection d'émotions trop longtemps éteintes !

• Demain sept heures demanda Cathy ?
• Sept heures parfait.
• Bonsoir mesdemoiselles !

Lavion déjeunait solidement lorsque la porte d'entrée lui fit apercevoir la silhouette de Damien s'encadrant dans la coloration du ciel.

• Avé Lavion !
• Avé Damien ! Assieds-toi , tu veux quelque chose ?
  Les deux soeurs étaient déjà là avec la cafetière et des gâteaux. Taillé comme un perchiste, muscles tout en longueur, ridules à force de plisser les yeux, nonchalant, faux calme, tel était Damien.

Tout en avalant les gâteaux, il sortit un paquet de son sac et me le tendit.

A l'ouverture du paquet, un maroquin de couleur tabac, fermé par une ceinture avec une boucle dorée s'offrit à ma vue.

• Très joli dis-je en caressant le grain de la peausserie. Je défis la boucle laitonnée, et là je découvris stupéfait un exemplaire de luxe, hors commerce, emboité, du livre « Voyage avec un refendu en terre du Languedoc » de H.Grisonnant de Guilhem.
  Je ne savais comment remercier un tel cadeau, des bras m'entourèrent, des baisers se posèrent sur mes joues.
• Mais où as-tu déniché ce livre ?
• Très simple; l'auteur en a offert deux exemplaires à mon grand aïeul et celui-ci était dans une cantine au grenier.
• Allez, filez nous dirent les deux célibataires les truites vous attendent.
• Ha ! Encore une chose, nous avons mis quelques objets dans une malle au grenier, s'ils vous intéressent ils sont à vous.
• Merci, je regarderais ce soir dis-je.

Du fond des gorges nous remontions lentement le cours d'eau, au gré des gobages. Les sedges et ODL faisaient merveille. Plusieurs avaient goûté nos mouches. Après une restauration rapide, nous arrivâmes au long plat de « Lou Diablou » enserré de hautes falaises, où des poissons nous jouaient un adagio en promenant leurs rides sur l'eau. Nous prîmes chacun un des membres de l'orchestre les autres préférant changer de registre pour nous interpréter une fugue.

Après une longue et pénible escalade, (pour moi) je retrouvais Damien sur le plat supérieur occupé avec un poisson. Chorégraphie de sa soie, sa mouche qui fait des pointes sur les notes du gobage. Rien .

• Craches dessus lui dis-je.
• -Sur le poisson ?

• Non ta mouche !

Au dessus de nous s'étendait une longue succession de plats et de rapes.

Soudain, un bruit d'éboulis suivit d'une chute dans l'eau nous fit nous lever pour observer la raison de ce remue-ménage.

Un corps sur le dos, tête dans l'eau gisait là.

• Tu es poursuivi me dit Damien sans sourire !
• Prend deux ou trois photos de ce type, ensuite tu remontes le trajet de la chute sur le côté, et vois si tu trouves quelque chose. Je ferais de même sur l'autre côté et tu m'attends là haut sur le chemin.

Lavion sortit le corps de l'eau et le tira sur la berge. Il le fouilla, mais hormis un confetti de papier ne trouva rien.

• Alors lui demanda Damien ?
• Rien, pas de papiers, vraiment bizarre.
• Oui, de plus il est fringué comme un prince. Il s'est fait beau pour se suicider …
• Bien sûr, en costume et mocassins cirés.
• Regardes le chemin et dis moi comment il se fait que ses chaussures soient aussi propres.
• C'est un chemin de randonnée, et aucune voiture ne peut passer par là. En hélicoptère peut-être.
• On remonte à la voiture, et avec ton appareil photo tu appelles la gendarmerie, lui dis-je en souriant. Appelles Piquebusargue et demande Lecomte.

[Invité]

Gill se réveillle... ça fait du bien ! enfin ! ! Tu diras à ton Président qu'il aille faire un tour dans l'autre fofo... car j'ai mis le livre en édition prochaine.... mais là, j'écoute France Gall et je tape les chansons de ma copine Bernadette pour le Telethon de mon bled.... et ça donne un max... mais c'est copyrith.... droit d'auteur oblige ! ! mdr mdr Sinon, faut se déplacer... dans le 77 le vendredi 4 DECEMBRE... mdr mdr

[did]

superbe gill
pendant un moment me suis demandé si c était du vécu ou pur fiction et je dois dire que je suis encore dubitatif sur la réponse
la tu nous a mis la barre vraiment haute

[Etienne]

[gill]

superbe gill
pendant un moment me suis demandé si c était du vécu ou pur fiction et je dois dire que je suis encore dubitatif sur la réponse
la tu nous a mis la barre vraiment haute

Que nénni Did ..... j'ai déja bricolé la suite .. comment est-il arrive là ! et Pourquoi ! avec Lecompte ..... ! mais lui il bosse sur d'autres affaires ( trafic d'influences taux à prêt zéro .. que tu rembourses pendant 20 .. 30 ans !!!!
Mais Chut ....... je ne vous livrerais la suite que si vous êtes sages ................ et gentils avec LE VIEUX sage ( tu m'enlèves les poils et je te dis tout )

[gill]

[quote="Murielle"]Gill se réveillle... ça fait du bien ! enfin ! ! Tu diras à ton Président qu'il aille faire un tour dans l'autre


C'est fait

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