dictionnaire philosophique du pêcheur de truite .

[gill]

http://www.amazon.fr/dictionnaire-philosophique-p%C3%A9cheur-truites-p%C3%A9dalo/dp/291875868X/ref=pd_cart_recs4 ''

[alain]

Marrant comme titre !
tu l'as lu ?

[gill]

Pas encore . Tout juste commandé .

[alain]

[gill]

Trés bon bouquin , bien écrit , qui livre quelques réflexions sur nos travers , et l'état de nos rivières dont se foutent complètement les dirigeants de tous bord.
Je me régale , car l'auteur a beaucoup d'humour . Pas encore fini , je le déguste .

[gill]

La suite de ce merveilleux livre que TOUT ¨PECHEUR SE DOIT DE LIRE ! a moins que certains beatnicks aux cheveux longs , attardés soizantehuitard ne s'en offusque !

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Ah, l'instinct, il a bon dos ! Les vertueux pêcheurs à la mouche – même eux ! - ne dédaignent pas poser à côté d'une belle truite arc-en-ciel de pisciculture avant de la relâcher … et en faisant comme s'il ne savait pas que quelques semaines plus tard ce même poisson domestique sera mort car incapable de s'alimenter seul ! Et puis, de toute façon, réfléchir est désagréable … Cela exige un effort, et dans les civilisations de l'immédiat, l'effort ne plaît pas !

Un poison invisible pollue nos rivières et les dégrade jusqu'à diviser par dix leurs populations de poissons. Le plus étonnant c'est que ce poison s'est également diffusé dans nos veines jusqu'à nos cerveaux pour produire un autre poison, moral celui-là, et qui s'appelle la mauvaise conscience. Excepté pour certains hommes d'une autre époque – souvent en treillis – nous nous sentons un peu coupables de tuer un animal. Il nous faut une bonne raison à cela, et dire le contraire c'est ajouter le déni à ce sentiment de culpabilité. Nous éprouvons un besoin de fonder sur des raisons ce qui par le passé allait de soi.

Que cette mauvaise conscience s'explique par l'état de nos rivières est une certitude : on croit que tuer un poisson c'est le condamner un peu plus vite. D'un point de vue logique, cette idée semble séduisante … Seulement, aussi paradoxal que cela puisse paraître, « ne pas tuer » (appréciez la traduction) ne suffit pas à faire revivre. Laisser vivre quelques poissons de plus est une attention louable mais malheureusement ce n'est pas faire un grand pas pour sauver une rivière. Nos cours d'eau souffrent incomparablement plus des pollutions, des prélèvements en eau et des destructions d'habitat que des prélèvements des pêcheurs.

[gill]

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Autre paradoxe, comme les rivières en bonne santé sont de moins en moins nombreuses (contrairement à ce que voudrait faire croire ce « bon état écologique) bricolé afin de rentrer dans les clous des exigences européennes de 2015 et ne pas payer d'amendes!) les pêcheurs se donnent tous rendez-vous sur les quelques parcours où de vrais poissons sont encore présents et quand les habitats ne permettent pas aux truites de se planquer, là, les prélèvements des pêcheurs peuvent poser problème. C'est d'autant plus vrai que les cours d'eau sont de petite taille. Ces prélèvements ne menacent jamais les populations de destruction car par chance un faible nombre de géniteurs efficaces suffit à assurer la pérennité de la vie.  ""

[did]

JE SUIS TOUS A FAIT DE SONT AVIS


il est assez objectif sur le sujet
sinon peut être que les arcs même si elle ne se reproduise pas elles arrivent quand même si le milieu n'est pas trop détruit à ce nourrir et à subsister

[alain]

+ 10000

[gill]

+ 10000

 Non ! 19€ .

[alain]

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Alors ! tu l'as commandé ?

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