Dans leur vol un peu fou

[gill]

Dans leur vol un peu fou,
les chauves-souris remplacent les hirondelles Il est temps de traverser ce tiers pays.
Isser le canoë, réveiller le chien, se restaurer.

Allongé, la conscience  tournée vers la rivière, Je lis un peu de Brautigan, plonge en pleine page.
Le sommeil est le lieu d'un théâtre unique.
Fini les mensonges, fini le limon,
Je décide.
Mes filles dessinent des nuages roses et bleus pales comme du coton Elles font tinter une pluie d'ivoire et de nacre.
Des pensées disgressives.....
Sous ma langue l'envie de  tourbe...
Le rêve est une caresse et j'ai des faiblesses.

Sept lunes, froides bleues et froides, se lèvent.
Parcs, vergers, forêts, jardins émergent.
J'arrive mes amours.
La rivière se fâche.
L'angoisse luit comme  un cri.
Sous mes doigts le bambou de la refendu Me calme.
Le chien se pose  sur mon épaule.
Dormons un peu, il fait jour.

ERIC. C.

[alain]

Tu es en forme Bravo.  

Tes filles: tu as des filles toi maintenant ?
l'envie de tourbe: chacun ses vices !
le chien se pose sur ton épaule: la tu as du abuser du champignon, ça ne vole pas un chien (sauf le jambon, mais c'est une autre histoire)
bon j'ai honte mais tant pis

Dans leur vol un peu Mou,
les chauves-souris remplacent les perdreaux Il est temps de traverser ce bordel de marais.
hIsser le canoë, réveiller le chien, lui flanquer un bon coup de pied, se restaurer.
...
...
..
Sous mes doigts le bambou de la refendu  calme les ardeurs de jeune Marie.
Le chien se pose sur mon épaule, je lui fous une mandale.
Dormons un pneu, je suis crevé.

[Dod]

Bon, je vous mets la version corrigée:




Dans leur vol un peu fou,
les chauves-souris relaient les hirondelles
Il est temps de traverser ce tiers pays.
Hisser le canoë, réveiller le chien, se restaurer.

Allongé, la conscience tournée vers la rivière,
Je lis un peu de Brautigan, plonge en pleine page.
Le sommeil est lieu d'un théâtre unique,
Fini les mensonges, fini le limon.
Je décide.
Mes filles dessinent des nuages roses et bleus
pales comme du coton
Elles font tinter une pluie d'ivoire et de noir.

Des pensées disgressives.....
Sous ma langue l'envie de tourbe...
Le rêve est une caresse et j'ai des faiblesses.

Sept lunes, froides bleues et froides, se lèvent.
Parcs, vergers, forêts, jardins émergent,
Un monde distendu de lutins ivres.
J'arrive .
La rivière se fâche.
L'angoisse luit comme un cri.
Sous mes doigts le bambou de la refendu
Me calme.
Le chien se pose sur mon épaule.
Dormons un peu.

[gill]

La douceur des mots , l'émotion , tout y est . D'ailleurs Onfray l'exprime bien mieux que moi .

'' la force du vivant dans son ensemble c'est bien la contagion...Michel Onfray, le belliqueux n'est pas un homme heureux, il lui manque à mon humble avis d'offrir sa blessure à la vie . ''

[Dod]

Tu crois que c'est possible ça. On arrive à adoucir. En fouettant un ruisseau des heures durant, mais sinon?

[Etienne]

Heureusement que Dod est la pour corrigé tes erreurs gill!  

[gill]

Je le crois pas ,Etienne qui nous lis !!! Bon Dod a raison , mais j'aimerai le croire !

[Dod]

Deux jours que je réfléchis à cette notion d'offrir sa blessure à la vie.
Non de non, tu as raison!!!'... Bon, maintenant, comment? 

[gill]

Rimbaud offrait ses blessures à la vie et même les amplifiait ! Cocteau , Proust , et plus près de nous Grand corps malade . Je te laisse nous mettre tout ça par écrit et nous régaler .

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