Histoire de la pêche a la mouche à travers le temps

[Etienne]

Un sujet qui plaira a joan et un site qu'il doit surement connaitre

[Invité]

Je connais il a écrit aussi un bouquin "The fly" que j'ai beaucoup utilisé! je viens d'en comandé deux sur l'histoire de la pêche à la mouche, en tout je dois en avoir une dizaine, bien sur ce n'est pas du plagiat* que je fais , mais je lis tout pour voir s'il y a des trucs à côtés desquels je serais passé, ou des interprétations nouvelles.

* on m'a appris à être méfiant;

[gill]

Oui, trés beau site, et des dessins superbes . La partie bibliothéque est une merveille, à si j'avais 2 sous !!

[Invité]

Oui, trés beau site, et des dessins superbes . La partie bibliothéque est une merveille, à si j'avais 2 sous !!

et ça tu connais ?
http://users.skynet.be/livresdepeche/main.htm

[gill]

Oui Joan , je le connais . Tu as aussi = fly fishing by Dr Andrew Herd . unithéque . com

Mais je suis sur que tu les connais .

[Invité]

j'en ai acheté deux anglais cette semaine , deux sur l'histoire aussi

[gill]

Peux tu nous donner les titres !

[Invité]

Joan Miquel ne veut pas révéler ses sources.... d'achat de ses livres ? ? ? Peut-être les a-t-il déjà prêtés à quelqu'un ? ? ?

[gill]

Ma foi, tu as peut être raison , mais à mon avis , il nous a répondu sur un autre post !! n'est ce pas JOAN !

[Invité]

Pour Gill mais il faut me dire ce qui cloche s'te plaît! vous tous d'ailleurs ....... faites de même sans d'ec . ça m'aide



1879: James Ogden "Fly tying".

Ce qu’était une mouche sèche en 1870, nous le savons grace à James Ogden, mais c’est indépendemment de sa volonté. Dans son livre « fly tying » il décrit les matériaux qui composent ses mouches, mais il faut aller chercher une représentation de ses modèles dans « A quaint treatise on flees and the art of artyfichiall flee making » (1876) de Aldams. C’est la première mouche sèche illustrée.

James Ogden est le premier a donner des explications claires et compréhensibles sur le dressage de ses artificielles. On lui accorde sans doute un peu rapidement le titre de premier pêcheur à la mouche sèche. Andrew Herd après luxe de moultes précautions situe la naissance en 1850 et Francis Francis, plus précis la situe sur l’Itchen en 1850. Ce qui concorde assez bien avec les dates et les fréquentations d’Ogden. Ce qui est indéniable c’est qu’il va populariser l’usage de la sèche chez les moucheurs anglais. Il sera même, à son corps défendant, le responsable de l’interdicrtion de la pêche à la mouche naturelle sur la Wye. Un jour Ogden se rends chez le garde pêche de cette rivière et lui explique que des pêcheurs l’ont insulté en l’accusant d’être responsable de l’interdiction de la pêche qu’ils pratiquent avec de vrais mouches . Le garde confirme, c’est le voyant pêcher avec des mouches artificielles que le propriètaire des lieux a proclamé cette interdiction. Ogden est désespéré, il ne pourra plus pêcher cette rivière sans encourir le risque d’être agressé. Le garde lui offrit alors l’autorisation de pêcher la rivière Lathkill, cours d’eau alors inaccessible pour le commun des mortels, et tout rentra dans l’ordre.Ogden est un monteur professionnel, il confie que son secret réside dans un respect total des couleurs et surtout de la taille des insectes naturels, sans oublier de multiplier les couleurs pour éviter qu’une seule couleur ne domine trop les autres. Mais Ogden ne s’aura pas maintenir les ailes de ses mouches parfaitement dressée, il faudra pour cela attendre H. S. Hall.

[Invité]

Ma foi, tu as peut être raison , mais à mon avis , il nous a répondu sur un autre post !! n'est ce pas JOAN !

ouais je ne le retrouve pas d'ailleurs, le premier bouquin que j'ai reçu l'autre je ne ma rappelle même plus du titre dès que je le reçois je vous le dis (bisoux!)

[gill]

Ok; je fouille dans mes archives et te tiens au courant .
Pour les photos , demande à Did, ou à Etienne .

[Invité]

1747 : Bowlker, Richard et Charles : “ Art of angling”.

La restauration – qui succède à la période Cromwell – et au même moment la révolution française sont, première vue, totalement antinomique, pourtant elles ont un point commun, une soif de connaissance et réveillent une véritable passion pour la chose scientifique. Dame Julyana Berners justifiait toutes ses observations par la volonté divine, le 18e. veut tout prouver scientifiquement.

C’est dans cet état d’esprit que Richard Bolwker, médecin à Ludlow, rédige “The Art of Angling”.

C'est un tout petit livre. Un livre de poche dirions-nous aujourd'hui, car éditer petit c'est la tendance du moment. Mais c'est un des manuels les plus importants car il comporte enfin des planches de mouches artificielles. Malheureusement sa petite taille, provoque aussi sa rareté, car les pêcheurs l’emportaient avec eux sur leur lieux de pêche, et la plupart des exemplaires furent ainsi détruits.







Toutes les descriptions jusqu'alors étaient par trop imprécises pour nous donner une idée réelle des mouches utilisées. Tournaient-ils seulement leur plume autour de la hampe de l'hameçon? Aucun auteur ne le précise. Grâce à Bowlker nous pouvons découvrir une trentaine d'artificielles. Sa March Brown est telle qu'elle est montée aujourd'hui, oreille de lièvre et annelure en soie jaune, hackle de perdrix et aile en poule faisane.

Sa connaissance de l'entomologie est à l'avant garde de tout ce que l'on peut lire à cette époque. Le premier sans aucun doute à avoir étudié cette science pour l'appliquer à la pêche.

A la mort de Richard, c’est son fils Charles qui assure la réédition de cet ouvrage, non sans l’avoir retravaillé et amplifié.

Un autre différence avec les livres de pêche de la période de la « Civil War », outre les illustrations, la recherche l’argument scientifique que les Bowlker père et fils s’appliquent à ajouter à tous leurs commentaires. Ils décrivent parfaitement la transformation de la nymphe en subimago puis en imago.

Ils savent que le saumon ne se nourrit pas en eau douce, mais comme ils ont vu ce poisson monter et attraper des libelulles, des mouches de pierre ou même des papillons colorés dérivant sur l’eau, c’est tout naturellement ces « mouches » qui sont décrites et imitées pour la capture du poisson roi. Ils utilisent des perles pour imiter les yeux de la libellule, comme nous utiliserons plus tard les chaînettes de lavabos pour nos nymphes et steamers.

Conrad voss Bark[1] décrit son matériel spécial saumon «une forte canne, un moulinet, une solide ligne en soie épaisse ou tressée de 45 à 70 mètres et un bas de ligne pour faciliter le lancer » .

Les Bowlker précisent que la mouche arrtificielle est le meilleur appât pour pêcher le saumon et Voss Bark de souligner que ce sont les premiers écrivains-pêcheurs à faire une telle affirmation, il cite aussi une phrase qui nous laisse rêveur : « Le saumon de la Tamise dépasse en qualité tous les autres, mais la Rivière Seven et la Wye (leurs home river) sont excellentes, et les premieres (de la saison) de toutes l’Angleterre».

Cette soif de science ne s’arrête pas là : Dans la foulée, Thomas Best (1787) publie « A concise treatise on the art of angling » avec de très bonnes illustrations d’artificielles, mais aucune référence aux insectes qu’elles sont censées imiter. «The flufisher’s guide » de George Braindbridge (1816) qui précise en sous titre «Illustré de planches en couleur représentant plus de quarante mouches les plus utilisées. Imite scrupuleusement l’insecte naturel » mais les planches d’imitations et celles représentant les insectes naturels n’ont aucun lien entre-elles. Sir Humphrey Davy, physicien et inventeur, connu en son temps pour sa lampe de sécurité pour les mineurs, consacre les derniers instant de sa vie pour dicter « salmona ». Les mouches artificielles décrites correspondent enfin à leurs artificielles. Mais pressé par le temps, il laisse quelques mouches sans les nommer et précise : « Je n’ai pas la connaissance, et si je l’ai, je n’ai plus le temps de les chercher dans mes fiches consacrés à ces intéressants petits animaux ». Jusqu’en 1836 et l’œuvre de Bowlker, une chose pour nous évidente, la correspondance de l’imitation et de l’insecte naturel n’avait jamais était publiée[2].

"Art of angling" de Bowlker

[did]

.
Pour les photos , demande à Did, ou à Etienne .

je vais voir cela avec lui quand il montera chez moi pour la sortie salon st etienne

[Invité]

... j'ai pas trouvé non plus au salon à Paris (dont je me garderai d'avoir un commentaire sur le sujet car à part notre stand Fédé - que je me suis presque un ti peu approprié bien que n'était pas membre fédé à part entière -) seul endroit où il y avait culture, humour, dégustation, sourire et rires... je me suis laissé entendre dire que les salons de pêche en province étaient les meilleurs... Donc quand je serai en retraite je viendrai vous voir sur place.. me rendre compte des personnages et me donner une idée de votre valeur culturelle... trop trop sympa ! !

[Invité]

... j'ai pas trouvé non plus au salon à Paris (dont je me garderai d'avoir un commentaire sur le sujet car à part notre stand Fédé - que je me suis presque un ti peu approprié bien que n'était pas membre fédé à part entière -) seul endroit où il y avait culture, humour, dégustation, sourire et rires... je me suis laissé entendre dire que les salons de pêche en province étaient les meilleurs... Donc quand je serai en retraite je viendrai vous voir sur place.. me rendre compte des personnages et me donner une idée de votre valeur culturelle... trop trop sympa ! !

Tusais e A St etienne on va beaucoup boire!

[Invité]

... ce n'est pas que cela me gênasse...! mais pour ma santé future, je pense qu'en ces périodes de carême, il vaut mieux que je fasse un effort.... mdr mdr Cela m'ennuierai énormément de ne plus pouvoir donner de mon "corps".... mdr (je parle bien évidemmentn et tout le monde avait compris : sang, plasma, plaquettes ! ! !)

[gill]

Quelle âme noble et génèreuse

[Etienne]

" Vous ne devez pas utiliser l'ingénieuse pêche susmentionnée par avidité, uniquement pour accroitre ou économiser votre argent, mais, surtout, pour votre plaisir et pour obtenir la santé de votre corps et, plus spécialement, de votre âme."

Propos attribué à Dame Juliana Berners 1496
Clin d'oeil à Joan et pour Mirielle qui découvre l'idole de joan....

[gill]

Alors là , Président, tu m'en bouches un coin !

[Invité]

Dame Julyana Berners ,



Enfin notre Dame termine sur une page de morales et recommandations dont certaines pourraient être lues aujourd'hui dans nos revues de pêche.



" Ne pas pêcher sur les eaux des pauvres, ne pas prendre les poissons pris dans des nasses ou des filets car c'est du vol et indigne d'un gentilhomme. Bien refermer les portes et portails que l'on a ouverts pour se rendre sur notre lieu de pêche. " Ne pas pratiquer cet art avec cupidité ou pour augmenter vos biens; aller à la pêche est un plaisir et une distraction, pour la santé de votre corps et plus spécialement pour votre âme. Quand vous allez à la pêche ne prenez personne avec vous, il vous distrairait. Vous pouvez servir Dieu en récitant vos prières habituelles" ... " ne vous montrez pas non plus trop avide pour capturer vos poissons et en attraper beaucoup en peu de temps, ce qui serait facile si vous suivez les conseils de ce traité. Le résultat serait de détruire votre propre plaisir et celui des autres. Lorsque vous avez un plat suffisant, il n'est pas nécessaire de désirer plus. Vous aurez aussi pour obligation, dans la mesure de vos moyens, de nourrir les poissons et de détruire les prédateurs. Tous ceux qui seront en règle auront la bénédiction de Dieu et de saint Pierre".

[alain]

C'est vrai que tout est dit, cela me parait incroyable pour l'époque
une belle ame chez une belle Dame

[Invité]

C'est tout moi ça Dame Juliana ! ! !Je suis peut être sa réincarnation ? ? ? ? mdr
Vous n'auriez pas une photo d'elle par hasard..... ? ? ? ?

[did]

si la voila





joan va etre content

[Invité]

Je crois que je me suis noyé dans ses yeux !

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