Re: Les récits médiéval de la pêche à la mouche

[alain]

Ha la dame avait le coup d’œil, et elle avait vu que ce jeune vieux sage avait quelque préférence pour manier le fouet, et, elle n’avait aucune envie qu’il s’exerce sur son dos.

Jamais elle ne se cloitra dans ce couvent qui était en fait un fameux réservoir connu depuis l’antiquité. En effet déjà Jules César le cite dans ses commentaires sur la guerre des gaules (lesquelles ?) « Le réservoir d’Alésia m’a donné du fil à retordre, c’est la que j’ai fait ma plus grosse prise, une de vingt cinq j’ai pris au risque… de perdre mes lauriers dans l’eau» (cela fut déformé ensuite sur le nom d’un chef gaulois célèbre.
Ce réservoir perdit son nom, pour d’obscure raison et ce fut Sir Hamm son (contemporain de Dame Juliana qui le racheta).
Cette page importante d’histoire tournée, nous sommes bien obligé de retrouver le vieux jeune sage en route vers Aristojaumien 1er. Il ne connaissait pas ce royaume et fut fort surpris lorsqu’après le péage de Perpignan il tomba sur une longue voie toute droite bordée de croix sur lesquelles étaient suppliciées des loutres. Toutes avaient été sacrifiées selon les rites anciens et leurs têtes blafardes penchaient vers le voyageur au fur et à mesure qu’il avançait. Parfois une moribonde déglutissait une truite qui retombait mollement au pied du cavalier.
Cette vision apocalyptique terrifia le messager qui glissa de sa monture pour s’effondrer dans un panier rempli de plume de vautour.
Aussitôt comme par magie une bougresse surgit et s’empara de lui en lui criant fais moi voir tes plumes, la pauvre avait perdu la raison, ce qui n’empêcha pas le jeune vieux sage de mettre sa main au panier.
Peine perdue la Guarda l’attrapa et le mena devant leur seigneur qui était libre comme l’air on disait de lui c’est un libre air.
-« Que me veux tu vilain ? »
-« Je viens de la part de Dame Juliana qui m’a demandé de vous apporter ses écrits afin que vous complétiez votre œuvre monumentale sur la pêche à la mouche »
-« ha ! Elle a changé de moyen de transport, d’habitude c’est une cavalière qui me l’apporte, c’est une livraison amazone »

[gill]

Ecoeurè par ces maniéres de gueux, le Sage, tel Vercingétorix balança le paquet de parchemin plombé de bamboux , sur les pieds de Aristojaumien 1er . Celui-ci hurla si fort, qu'il couvrit les cris des cormorans enduit de graisse qui illuminaient le sécrétaire du prince .
Je suis le Vénérable, venant de margeride, et contre mon grè obligé de descendre sur la Catalogne acheminer ces grimoires, sur ordre de notre Dame .
Aristojaumien 1er avait fait appeler des drolasses qui lui enduisaient et massées les pieds .
Le sage fulminait; aprés avoir rendu nos gràces à Charlemagne en Chateauneuf,nous tombàmes sur vos " pals" de loutres, vos guets qui demandent la gabelle,et, les archets du roy qui nous escortent chez vous . Mon éléve, Noviciat, qui enduit de bitume et plumes, une pauvre bougresse, qui voulait toucher mes plumes ...!!
Mais pourquoi n'avoir point donné le mot de passe, à mes archers ?
Ils ne nous on rien demandés vos soudars dis-je .
" Comme un vol de cormorans hors du charnier fatal
fatigués de porter leurs fario hautaines " C'est bien le mot de passe ?
Oui, fit Aristojaumien 1er, en baissant la téte. Et vous n'avez trouvé rien de plus simple !!!!!
Que l' on rende les écus au sage, que l'on fasse chauffer les cuissots et cuisseaux,que l'on mette en carafe mon vin , rouge et rosé; Et que la fète commence!!
Merci, mais à l' aube ils nous faut retourner en terre d' Angle .
Nous y serons avec amazone , l ' air pess, , le libre air et lord god michet, nous servira de sauf conduit pour l aquitain !

A ....

[alain]

Ce fut un festin fabuleux, au bout de la dixième amphore, le jeune vieux sage sentant sa raison partir (du reste cela faisait longtemps qu’il ne l’avait plus tout à fait) annonça le départ. Frère Alain s’empara d’une torche cormoran et l’éclaira (doublement) jusqu’à sa hutte.
Lorsqu’il franchit le seuil, le jeune vieux sage eut un moment de panique, en effet éclairé chichement par quelques torches cormorans se prélassait une beauté lascive qui dardait vers lui des yeux de braise.
Désemparé le troubadour ne put cacher son (troube) son trouble et fit choir sa torche (car il était vraiment torché).
Profitant de l’obscurité il s’enfuit laissant son jeune disciple innocent en tête à tête avec la créature. Frère Alain, ce soir là dut faire preuve de beaucoup de courage et de don de soi pour ne pas décevoir la pauvre émissaire du roi mais par pure courtoisie il ne voulut jamais s’étendre sur le sujet.
Au petit matin, avant même le chant du coq, le jeune vieux sage réveilla son disciple pour partir (s’enfuir dirent même de mauvaises langues).
Le voyage ne fut pas gai, lourdement chargé de fourrure de loutre, les chevaux peinaient à avancer sur les terres du Languedoc, et arrivé en la bonne ville de Montpellier, précédé par leur réputation ils furent accueilli par Messire Etienne de la Roche Pendue.
Ce dernier était célèbre dans tout le Languedoc et même en terre Papale pour ses inventions, on lui devait entre autre l’invention du porte canne en cuir tanné, l’anti épine dans le nez, et sa fameuse recette de morue mélangée à de la crème fraiche. Mais il était avant tout passionné par la pêche, aucun ruisseau ne le laissait insensible et il se précipitait dedans pour essayer d’attraper ses habitants. Hélas, il n’avait pas trouvé les clés du succès et son palmarès se résumait à une truite de 10 cm qu’il avait tué net lorsqu’il avait glissé sur une pierre et tombé dans l’eau. C’est pourquoi lorsqu’il apprit la venue de deux célèbres gloires de la pêche (l’un sur son déclin c’est vrai), il saisit l’occasion de se perfectionner.
Il ne leur montra aucune de ses prises empaillées sous le fallacieux prétexte qu’il relachait tout. (ce prétexte fut repris depuis par de nombreux pêcheurs bredouilles). Cela laissa le jeune vieux sage perplexe, car s’en souvenait-il combien de farios avaient succombées sous ses mains, pour les transporter, il avait même inventé un chariot à deux roues (mais ceci est une autre histoire).
Frère Alain, mélancolique depuis son départ, trouva le Languedoc digne d’intérêt et persuada le vieux sage de s’y établir quelques temps d’autant plus qu’on lui avait parlé d’un autre vieux sage dans les cévennes nommés Ben…r qui écrivait ses mémoires.

[gill]

Ce fut un festin fabuleux effectivement ; apéritif de grenache , d' hypogras blanc . Toast de foie gras de héron, venaison d' oiseaux douteux , et gros poissons bouillis . Aprés des auxrevoirs cordiaux, nous cheminànes paisiblement, quelque peut malmené par nos entrailles .
Quittant le Roussillon par la voie romaine N° 9 ,nous arrivàmes en pays d' OC .
Noviciat continuait sa cure de grappe de grenache, ou de muscat .
Nous quittàmes au plus vite, ce déploiement de ceps , car il en allait de la raison de mon éléve . De déclinaisons latines, il en était passé aux chansons de salle de garde.Il est vrai que sur la cote d' Agde , nous avions aperçus quelques demoiselles, nues commes vers à soie, jouer à sautebouc avec force rire et cris!!
Mon Noviciat piaffait comme étalon au pré, les naseaux soufflant comme forge aux feux. La santé de frére en vrille, nous fimes feux des quatre fers et arrivames
en Montpellier .Aprés avoir passé le guet à la porte de la Comédie , de grands bruits nous étourdirent les oreilles . Oh CORNESANG ,les étudiants d'hypocrate fètaient leurs diplomes . Des feux de joie, de la musique, des lascars travestis, des galants qui donnent aubades, des mignotes fardées qui embaument l' air de leurs essences .!!! Noviciat tout en transe, en avait le torticoli .
Je demandais le palais de l'Evéque aux archers, et nous nous dirigeàmes au plus vite sur l'évéché, avant que frére Alain, ne péte un bas de ligne...!!
Les présentations faites à son Eminence XXL, je cherchais du regard Noviciat Celui-ci un genoux en terre ( il était radin ) baisotté le bout des doigts d'une dame, et lui chantait " votre cou Madame , est doux , divin, et vous le fléchissait gracieusement sur ses épaules, que l'envie me pique d'y déposer mes lévres " !!!

[gill]

Tout de gob le saisissant aux épaules, je le transportais à l'évéché, le mit dans le confessional et demanda qu'il me récite 10 montages de march brown et 10 de red tag .
Mais la soirée ne faisait que commencer ..................... !
Voulant honorer notre présence , notre réputation nous ayant précédé, son Eminence XXL, avait convié les grands et les passionnées des péches aux plumes . La semaine fut digne du festin " Le voeu du faisan " . Nous devions prononcer nos voeux de " chevalier des plumes, et plaisirs de la campagne "
Les mets défilaient , le vin couler à pot que veux tu , noviciat latinisait, il était brillant le bougre, ( et pas encore sous la table, à expliquer les rudiments du montage en parachute, à une soubrette qui descendait des croisés en montant un escabelle !!) la conversation brillante, nous devisions sur " faut-il réussir dans la vie ou faut-il réussir sa vie ! . Le théologien Ben..... racontait les riviéres de sa vie, l'Estienne du Rocher Pendu ces chausses trappes que lui faisait endurer frére Alain ,de durs combats avec farios , O'Hisselemustag de son hameçon d'or chérement gagné au nez et à la barbe d'un trubillon rhonnais, un autre R. Rocherdegrés nous parlait de ses" confidences"lord Godmichet de chalk stream, de mouches de surfaces, et de mouches sous l'eau qui grace à un assemblage de fer rouge et colle de peaux coulées L'Eminence citait pline levieux, qui avec un jardin et une bibliothéque, vous étes le plus heureux des hommes . Le Vénérable et Noviciat, leur rencontre avec dame Juliana , et leur manuscrit en cour d' écriture, " voyage en absurdie " .
Puis vint le 3iéme service , des rots de cochons de lait , faisans, cygnes, bécasses,oiseaux d'eaux, et grande venaison !
Puis vint le 4iéme service................................................................... !!!!!!

[Etienne]

Au bout de 18 service repus et la peau du ventre tendu le vieux jeune sage (ou le jeune vieux sage en fait il n'est pas très jeune, mais pas très vieux non plus, difficile de savoir mais l'une ou l'autre des appelation concorde avec le sage), et Noviciat repartirent en direction de la porte des cevennes pour commander quelques bambous dans la cité d'Anduze. Noviciat avait une connaissance dans la plus renommée des échopes de bambous "La Bambouseraie" un homme bourru admirateur d'une certaine dame clara, un ours du cantal comme disent les jaloux un certain didiouse menuisier ebeniste a ses heures perdues.
Ils croisairent en chemin un maitre en montage de la cité d'eur, on pourrait même dire que c'est un génid' eur. les compères connaissaient cet homme, mais son nom , son nom quel est son nom déja ?
Mais qui est-ce Noviciat ? Le maitre les regarda et leur dit Hugues.
Les deux compères lui repondirent HUG grand maitre un génid'eur, le maitre sourit ( mais kilsonkon ), non mon nom est Hugues, le vieux jeune sage et noviciat se regardèrent et les deux pots-rient dans Anduze.
Maitre Hugues qui etait préssé et qui devais être en villefort avant la nuit pour mediter au pied du barrage, leur dit en partant : "venez me rejoindre pour tester vos bambous refendus sur l'Altier" et il lanca une parachugues au noviciat. Ce dernier lui repondit : "non la j'suis a Anduze". Le jeune vieux sage lui donna un coup de canne sur la tête, un grand BONGGGGG ce fit entendre, mais Bougre-d'ane de noviciat, il ne te demande pas si tu y est, il nous invite sur l'Altier et l'Altier est une rivière. Maitre Hugues riait "il me fait penser a mon Bougre-d'andouille de disciple , ils feraient la paire ces deux la, quand il faut dire une connerie ils ne sont les derniers". Sur ce ils se quittairent.
Tout a coup, Noviciat rentra en transe, piaffait comme étalon au pré, les naseaux soufflant comme forge aux feux, car il vit arriver une pauvre bougresse enduit de bitume et plumes, il reconnu la créature de la veille avec qui il eu une aventure . Le vieux sage laissa Bougre-d'ane et se dirigea vers la Bambouseraie toute proche.
Noviciat attrappa la créature par le bras et l'emmana derriere les buissons qui bordaient le chemin et en bon chevalier des plumes, et plaisirs de la campagne, il voulu lui refaire un cours de montage ,mais il ne vit pas la galette que venait de deposer un chat roux et glissa dessus avec la pauvre bougresse et au lieu du tête à tête de la veille, ils firent un tête à queue mais on ne va pas s’étendre sur le sujet.
Juste retenir que c'est a cette époque qu'apparu l'expression " se farcir une dinde " et Noviciat fut le dindon de la farce sur ce coup.........................
a vous les studios

[gill]

Merci Estienne du Rocherpendu .
Suite au sabbat organisé par frére Alain, ( il était déchiré comme un drap de pauvre) poursuivant des bougresses parmi ses bamboux, la bambouserais d' anduzedevire, est fermé au lecteur , jusqu' à ce soir !!!!!!
Plusieurs relais de bamboux de connection, ayant été sauvagement griffés, il nous est impossible de rétablir la diffusion de notre épithre en " absurdie "
Avec tout ces détours l' on est pas arrivé !
Merci de patienter, nos techniciens moucheurs font tout leur possible pour abréger cet incident !

[gill]

Aprés avoir rehameçonnée la connection , en pédalant 2 lunes entiéres sur un chariot à 2 roues en la retenue de Villefort ( le brevet du chariot sera déposé plus tard sous le nom de pédaleau)Son Eminence XXL nous signifiàmes que si je m' engageais à dédommager la bambouserais, il nous tiendrait quitte de ce préjudice bourse déliée je fis Noviciat, suite à moult breuvages de tisanes, tilleul, sauge, verveine, digitale, fut sur fers rétabli .
Sache qu'avant 3 mois il te faut passer ta maitrise, lui dit le sage . Oui, mon oncle il sera fait selon ta volonté !
Hum, pas trés clair, il me faut le surveiller . Qu' est pour toi le vidourle, lui demandais je ?
Facile , mon oncle ; aprés avoir , cassé ,érodé, déblayé les monts calcaire, il se jette en méditerranée.
Bien mon neveu; bon allons sur l'Altier, Ben.....r , R Rocherdegrés, ainsi que O' Hisselemustag et Estienne de rocherpendu, nous y attendent .

[alain]

Lorsque le poids des ans lui fit sentir qu’il devait se retirer, Frère Alain relut la chronique de ce voyage et quelle ne fut sa surprise lorsqu’il vit galvaudé son périple. Son sang ne fit qu’un tour et tapant du poing sur le vieux grimoire il s’écria « mortecouille, je ne peux laisser dire cela, il me faut rétablir la vérité ».
Pardonne moi donc jeune lecteur si nous joignons à ce récit les pages corrigées par Frère Alain (dont on ne peut douter la véracité).
S’il est vrai qu’il rencontra le grand maître Hugues, il est faux de dire qu’il ne comprit pas son nom, ce fut au contraire son disciple qui à chaque fois qu’on lui demandait « mais qui a monté cette magnifique mouche, est ce Hugues ? »
Il répondait par pure jalousie, « Hugues no ! » réponse resta célèbre dans les Cévennes et fit couler beaucoup de sang…………….
Et la où nous basculons sur des confidences de comptoirs de tavernes mal fréquentées : l’épisode où Frère Alain aurait bousculé une bougresse dans les bambous !
Il nous faut rétablir la vérité : ce soir là Frère Alain, déambulait dans les rues de la bonne ville d’Anduze, s’émerveillant de la dextérité de ses artisans qui tournaient l’argile (et non les Gilles) et qui transformaient cette terre en contenant pour Brandade. A la sortie d’un bouge, il trouva le disciple dans un sale état , il marmonnait des paroles inintelligibles, il criait qu’il avait eu des visions, il avait vu le Seigneur Etienne de la Roche Pendue qui aurait enfin attrapé une truite.
Pensez donc si cela fit gausser l’auditoire !!! Il est soul, tel fut le verdict de l’assemblé et quelques vieilles matrones pour le punir de dire de telles bêtises lui jetèrent au visage un jeune chat tout roux. Sans l’intervention de frère Alain, le disciple aurait passé un sale quart d’heure mais avec son magnétisme reconnu de tous, Frère Alain calma le chat et le prit avec lui, puis n’écoutant que son bon cœur (hélas) il emmena le disciple au bord du Gardon afin qu’il se remette. Rond comme une queue de pelle, le disciple s’étala dans la rivière en beuglant qu’il ne savait pas nager, la une damoiselle qui se promenait avec sa duègne n’écouta que son courage, vira sa robes et ses bas, délaça son corset et se jeta dans le Gardon pour secourir le pauvre hère.
Frère Alain baissant pudiquement les yeux aida la jeune femme qui non sans mal (le disciple avait pris du poids récemment, à l’occasion des festins) réussit à le sortir de l’eau. Là elle prit conscience de sa nudité et s’empara du filet, qu’avait laissé La roche pendue pour attraper du poisson, s’en vêtit sans façons.
Le disciple n’avait jamais autant bu d’eau de sa vie, ce qui explique son absence de souvenir et sa maladroite tentative d’esquiver cet épisode de sa vie.
Frère Alain raccompagna cette jeune naïade en la tenant serré contre lui afin qu’elle ne prenne pas froid, en la recouvrant d’une peau de loutre tanné par ses soins, Honni soit qui mal y pense aurait il rugi devant l’air mielleux du jeune vieux sage, laissez vos sales pates dans vos chausses.
C’est donc l’esprit pur et la pensée claire que frère Alain prit le chemin de Villefort.
Mais à quelques lieues d’Anduze, sur le lieu dit la Bambouseraie, il remarqua la vieille charrette du vieux jeune sage une Merce déesse (vieille marque Teutonne) qui penchait bizarrement (la charrette).
« Diantre, il a perdu une roue ! (remarquons jeune lecteur que cela faisait un moment qu’il ne tournait pas rond). »
Mais chose bizarre, il entendait des bruits bizarres provenant de la forêt de bambou.
S’approchant sans bruit, il découvrit le vieux jeune en plein sabbat avec quelques filles de joies attachées sur des gros bambous, (enfin il avait trouvé une utilité à ce bâton qu’il promenait sans cesse avec lui).
Hélas même aujourd’hui, je ne pourrai retranscrire ce qu’il vit car la sainte inquisition me brulerait aussitôt, désolé jeune lecteur, je te laisse seulement imaginer.

[gill]

Le vieux n'avait nullement l' intention de se retirer, car ayant fait promesse aux géniteurs de Noviciat de mener celui-ci à la maitrise, il entendait bien honorer sa parole .(non mais !!) Il repassa le grimoire avec des galets chauffés de soleil et découpa force tranches d'amadous, dont il couvrit la téte de son éléve . Ces tranches imbibées de lait de chévre , de filets de poissons grossiérement hachés ( les prémices de la brandade !) furent appliquées sur le torse du frére . J'invoquais les dieux et autres animeaux afin que les esprits malfaisants quittent ce corps ( vade retro satolas , célébre aéroport de Lyons !) Le traitement fut long et pénible pour le sage ! Soufflant tonnerre dans son bambou, maintenant la téte de alain dans l'eau de l'altier, pour ensuite l'étendre sur le dos toujours sur les chauds galets , le vilain s'enfuit sur un balai de genet . Complétement épuisé par toutes ces incantations , le vieux se cala ( bruni) le dos contre un rocher, cherchant le repos ! Noviciat se lavait dans le courant d' une onde claire . Le regard au dela des pentes schisteuses bordées de chataigners et de bouleaux, en cette belle vallée de "Hugues no " fut soudain zébré dans ce ciel azur , de traits noir ! Oh,CORNEBOEUF; l'avant garde de Aristojaumien 1er piqua sur nous ; les vautours messagers de catalogne, nous firent savoirent que leur maitre était à Pied de borne, et désirait pécher l'altier avec nous, et prendre par la méme , des mouches que lui avait promis O' Hisselemustag . ces fameuses mouches décritent par notre Juliana !!!!!!!!!!!!!!!!!!

[alain]

Branle bas de combat, le ban et l’arrière ban de la Palm fut convoqué. Des messagers furent envoyés dans tout le sud du royaume.
Du haut du Mont Lozère le jeune vieux sage et son neveu pouvaient suivre l’arrivée des troupes. Du Nord arrivaient les cantaliens avec comme totem un ours, leurs chevaux étaient lourdement chargés et l’on voyait dépasser de leurs sacs des quantités énormes de sedge en chevreuil . Vers l’est c’était les ardéchois avec comme totem un chat, de l’autre côté du Rhône le contât Venaissin avec comme emblème un ombre et un cortège de mouche de mai les suivaient en bon ordre. Du sud montait Etienne de la roche pendue avec comme totem un caillou , il venait à pied, son âne venait de le verser dans une ronce. Le précédant, son maitre avec comme totem un étau rotatif, avec derrière lui des stagiaire tenant à bout de bras un coussin brodé avec du fil d’or (ou en or) sur lequel étaient piquées ces victoires.
Tout cela mettait la larme à l’œil (il préférait ne pas payer) au vieux jeune sage.
Regarde petit, n’est ce pas beau tous ces grognard qui se rassemblent. Et c’est vrai que dans le soleil levant ils ressemblaient à une grande armée.
Aussitôt arrivés, les tentes s’élevèrent au rythme sourd des esclaves, le vieux jeune sage avait fait l’armature de sa tente avec du bambou (il voulait toujours trouver une utilité à ce satané bâton) , Etienne de la R…. avait bricolé une tente qui devait se dresser automatiquement, hélas le mécanisme se coinça car il avait laissé son chat roux (qui ne le quittait plus) à l’intérieur, la pauvre bête prise au piège déchira la tente, ce qui obligea son maître à dormir dans un vieux sac de couchage à la belle étoile.
Le premier soir réunit tous les participants autour d’une bonne table, et on entendit parler que de prises plus grosses les unes que les autres, il manquait de la longueur au bras pour les mesurer. Pour affirmer ses dires le jeune vieux sage leur montra des photographies argentiques (déjà dépassé à cette époque) hélas elles étaient toutes floues et cela pouvaient aussi bien être un vieux hibou qu’une fario, on n’aurait pu se prononcer . Les catalans produisirent des tonnes de photos, hélas c’était toujours la même, on eu même droit a des photos d’assiettes joliment décorées de truites par les cantaliens.
Rendez vous fut donné le lendemain matin et on verra…………..

[gill]

La nuit fut courte pour le sage . Il avait consultait ces parchemins et ................ retrouvé un fort joli dessin de Dame Juliana dans sa plus belle parure ! Durant cette nuit, la burle et Zeux, s' en donnairent à coeur joie ! Au matin un joyeux bordel, attendait la troupe ; les cannes en synthétiques posaient en faiceaux , étaient carbonisées, les soies de mème, elles ressemblaient à un paquet de nouilles Seul le bambou était intact , le sage assis dans sa tente se tapait les cuisses de rire, en voyant tous ces droles la mine déconfite !Grand duc et pic vert, sur le dos battaient des ailes .
Bon, si l'on tirait à courte paille, pour savoir qui va pècher, avec la canne du sage !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Pas question, avec tout les bambous Diddu puymarie, va vous fabriquer des cannes, et pour les soies , je m' en occupe !

(Désolé , trop d' orage je coupe )

[alain]

Toute la troupe se regroupa prés du feu et commenta les tragiques événements de la soirée. Chacun regardait son bout de carbone fendu, et seul le vieux jeune paradait en tenant ses bambous refendus, hélas il avait oublié que la colle qui servait à tenir ses refendus (colle à base de morue séchée, écrasée, mélangée à du sang de loutre ) ne supportait pas l’humidité.
Ce qui devait arriver, arriva, un à un ses bambous se délitèrent et tombèrent à ses pieds.
Sous les rires et huées de ses joyeux compères il s’assit le moral à zéro à son tour prés du feu.
Le roi Jaume 1er nous contait l’histoire de la pêche à la mouche, ses origines lointaines, elle remontait même jusqu’à l’Egypte ancienne. Peu à peu frère Alain commença à ressentir le besoin de fermer les yeux, bercé par la traduction simultanée : Catalans/Français, et il commença à rêver.
Sous un soleil de plomb, l’équipe continuait de creuser la vallée des Rois. Abrité sous son parasol et sirotant du jus de coca, Lord Gill Carnaval exhortait ses esclaves à creuser, et maudissait son chef d’équipe Alan H. Carter de l’avoir poussé une année de plus à fouiller cette maudite vallée.
Soudain des cris le réveillèrent, Alan lui faisait signe de venir, son sourire affiché lui semblait de bonne augure.
Transporté sur sa chaise à porteur jusqu’à l’entrée des fouilles, il aperçut aussitôt ce qui déclenchait cette joie.
« Ca y est Lord Gill, on a trouvé, regardez les hiéroglyphes, »
Lord Gill fut saisi, et sa vue se troubla (l’émotion, l’abus de jus de coca ?) : « incroyable, c’est trop beau pour être vrai. »
En effet sous ses yeux, se déroulait une scène vieille de 3000 ans, une partie de pêche où l’on voyait le pharaon pêcher à l’aide d’une canne et au bout de cette canne était attaché une imitation de mouche (on pouvait discerner du rouge en bout de queue).
« Ouvrez vite, casser les sceaux, je ne peux plus attendre. »
Aussitôt dit, aussitôt fait, les portes s’ouvrirent et la lumière entra enfin dans ce lieu clos depuis tout ce temps.
Le sarcophage trônait au milieu, Lord Gill, que plus personne ne pouvait retenir, fit glisser le couvercle et la s’effondra en pleurs : Alan à son tour regarda et ne pouvant se retenir, éclata de rire.
« Méchant, je suis un homme fini. »
« My lord, je vous l’avais bien dit que cela ne pouvait être, c’était un peuple intelligent, vous voyez j’avais raison. »
Lord Gill Carnalval voulait prouver au monde que la pêche à la mouche pratiquée depuis l’antiquité, n’avait pu se faire qu’à l’aide de la canne à bambou refendu. Et la, dure vision pour cet être terrassé par le chagrin, on pouvait voir la momie emmaillotée tenant dans ses frêles membres une canne en carbone, signe évident du degré élevé de civilisation de cet empire.
Un hurlement les glaça tous, Lord Gill devenant fou, se dévêtît et partit dans le désert en criant des mots insensés.
« On referme tout et on s’en va. » dit Alan H Carter, il jeta un dernier regard sur le tombeau, et sa dernière vision de ce lieu fut une jarre remplie de Red Tag.
« Ils étaient vraiment en avance !»

[gill]

Les baies de laurier, qui devaient couronner la tète de Noviciat , furent remises aux calendres grecques. En effet croyant avoir découvert le tombeau de Ramcesse, ce sarcophage n'était qu'un piége pour les pilleurs de sépulture . La momie enrubannée n'était autre , que l'intendant du Roi, maitre des esclaves, et quant lieu et place de la canne royale, celui ci tenait un fouet enduit de pétrole,embléme de sa position et de sa place parmi l'aéropage de ramcesse . Tout déconfit , frére Alain s'en prit à Estienne durocherpendu, lui exprimant force reproche sur sa cuisine trop aromatisée aux amanites phallus, à ses gateaux de fleur de farine pétris à l'huile d'ergots de seigle et galettes de mème, saupoudrés de graines de pavot . Il est vrai que l'exhalation de ce fumet avait quelque peu perturbé les tontons moucheur . Aristojaumien 1er insultait de pauvres serfs en cape noire, les prenant pour de sombres volatiles, pilleurs de riviére ! sa propre troupe ne voulant voir celà avait hissé pavillon de complaisance, et rejoint les auvergnats . O'Diddupuymarie déclamait des vers de Boil'eau à un promeneur E'cossé, qui avec son àne voyageait en Cevennes ! Le Vénérable, le nez en clochette de digitale, et la voix pàteuse, leur demanda de lever le camp, ce coin de remugle ; il en avait soupé !
Une voix posè, sema l'émoi sur l'assistance .
Me O'hisselemustag, une couronne de mouche, réalistiquement disposé sur la tète, demanda si pour le coup du soir " Le Gardon ne serait pas meilleur que l'Altier" !!
Il venait de décoder à l'aide de son sonotone en bambou le message en provenance de l'abbé "ration " sur ondes courtes , que relayait picvert ;
" Les Gardons sont plein de cheucheux " je répéte
" les Gardons sont plein de cheucheux"
"Rendez vous chez midas " je répéte " Rendez vous chez midas "
" On demande germaine à la caisse " je répéte " On d...." Oh pic vert , ça va pas !!!
Ouppsss, c'était un message personel pour ...............
Ouais ferme là . La patrouille du maitre, en file , partir vers le Gardonlefil !
Le Vénérable au son de l ' accordéon rejoignit les auvernes et se dirigeat vers Pied de borne aunez !!
Son coup du soir , sur mouches jaunes , il le ferait ; ET SEULLLLLLLLLLLLLLLL

!!!

[gill]

1 ° )Cheminant aux pas nonchalant de deux grands boeufs, tirant le charriot ou s'entassait le matériel du Vénérable celui-ci n'entendit pas les outres en peaux de loutres se dégonfler, produisant des sons étranges . les coups du soir sur l'Altier...........................................................

ssl'Altier, avec danica avait été magnifiques . De jolis poissons avaient croisés le fer avec cette imitation . Le sifflement d'une outre le fit se retourner . Il regonfla les peaux à l'aide de bamboux évidés. Mais l'esprit chagrin et en ébullition, cherchant comment imiter les éphèméres, il laissa les bamboux dans les peaux . Tassant son chargement une étrange mélodie sortie des bamboux . Oh, corne de muse, le Vieux s'empara d'une outre , plaça deux autres tiges creuses dans la peau et gonflant, soufflant , de joyeuses notes sortirent de la muse . Tout sourire, il remonta le cours de l'Altier, admira les gorges du Chassézac à la garde Guerin et piqua vers l' Allier . Ce soir là, l' Allier lui donna de jolis truites et ombres et tout content reprit sa muse en peaux, donnant un récital aux étoiles aux elfes et autres divinitées de la nuit . L' olifant et la vielle des cantaliens lui firent savoir qu' ils seraient sur le Langognais. Le message de Aristojaumien 1er qu' il était de retour de la rioya, mais qu'une cure thermale s'imposait .
Toujours pas de nouvelles de ce bambochard de Noviciat ! Les messagers volatiles ne l'ayant point aperçut, ordre fut donné, d'envoyer les troupes à plumages noires envahirent les Gardons er de le conduire au campement " sec ou humide "

[gill]

Grand duc et picvert de retour , firent au Vénérable un rapport sur le coup du soir du Gardon, ou frére Alain aprés glissades et grimoires mouillés , fut mis à sécher sur des bamboux , tel un épouvantail ! Ces camarades de jeux l'ayant oublié, il ne dut son salut qu'à un chat roux qui alerta ses confréres de cet abandon .
Noviciat sur pieds, aprés quelques excercices d' assouplissements, Me O' Hisselemustag lui fit savoir qu'il organisait un tournoi de montage de mouche, et que tous les grands du royaume seraient en lice et que lui Noviciat , Estienne durocherpendu, devait s'occuper de l'organisation de ces joutes de plumes !
Merdoum, s'écriat le Vieux, mes compagnoumes me lacheroumes pour tournoum des plumounes !
Le Sage , en avalait son latinum !
Oui Vénérable, il en est ainsi , et les premiers prix recevront la bise de Dame Juliana et un hameçon d'or ( ou jaune d'or) des mains de Aristojaumien 1er et de son Eminence XXL . Quant au grand et célébrissime O' Hisselemustag, il sera arbitre des finitions et du classement . Noviciat et Estienne, devront installer les planches et tréteaux comme table de travail , présenter les concurents et donner les résultats !
Le Vieux n'écoutait plus ; demain il se rendrait à la trappe de notre dame, parler au supérieur .

[alain]

Qu’il me soit permis oh lecteur de faire une rapide mise au point concernant l’expédition de pêche sur le Gardon. S’il est exact que Frère Alain s’en repartit tout mouillé, il faut conter le pourquoi de la chose.
C’était une belle soirée, idéale pour le coup du soir, toutes les cannes étaient dépliées et attendaient le coup d’olifant du grand maître pour aller débusquer le poisson qui attendait toutes ouïes tremblantes le coup de grâce.
Hélas le grand maître emporté par un accès de générosité autorisa quelques écuyers et écuyères de café à participer . Ce n’étaient que de jeunes novices, tout fougueux de cette soirée qui leur ouvrait des horizons nouveaux, tout à leur joie, il ne voyait pas le cérémonial attaché à cet acte, et ils commencèrent à s’emmêler les lignes. La Rochependue qui s’occupait d’un jouvenceau, l’entrainait à attraper des chauves souris qui frisait la surface en quête de mouches et moustiques, son jeune chats dans son panier en osier trouvait le temps long et s’amusait à grignoter sa soie naturelle de rechange .
Frère Alain n’écoutant que son bon cœur s’occupait d’une jeune jouvencelle émoustillée par cet art nouveau du fouet, mais à cet âge, on n’est pas prudent et soudain elle chut dans le Gardon, Frère Alain regarda désespérément autour de lui pour trouver une aide mais La roche pendue était au prise avec une énorme chauve souris qui lui entrainait tout son backing, son chat roux était lui aussi tombé dans l’eau et agrippé à un morceau de bambou (provenant sans doute des débris d’une canne d’un pauvre hère à l’esprit fol qui essayait désespérément de pêcher avec ), dérivait vers la jouvencelle. Le grand maître, tiens c’est vrai, on l’avait vu s’enfoncer dans la forêt avec la dernière participante, mais depuis aucune nouvelle………
N’écoutant que son courage, frère Alain se jeta dans les eaux déchainés et attrapant par les cheveux et la queue les deux victimes, les ramena sur le bord où il resta inanimé.
Pendant ce temps La roche Pendue toujours à la prise avec sa chauve souris dévalait les pentes du Gardon vers le Rhône, le grand maître toujours introuvable…………………
C’est à la nuit tombée, que Frère Alain se réveilla, le chat roux pelotonné sur sa poitrine ronronnait, de jouvencelle nenni, elle s’était enfuie, toute honteuse de sa glissade et le cœur encore tout retourné du souvenir de son sauvetage.
Et le grand maître me direz- vous ? Toujours pas de nouvelles…………..

[Etienne]

Noviciat se réveilla la tête en feu, les moustique lui avait pompé la moitié de son sang.
Le nombre de boutons qui couvraient son visage étaient incalculable, il aurait pu ouvrir une mercerie pour en faire commerce. Toujours comateux sentit une présence froide et visqueuse sur sa main. Il sursauta, la jouvencelle cria t-il. Non ce n'était pas la jouvencelle, c'était un hideux crapaud pustuleux qui s'était assis à côté de lui. Il le saisit et dans un élan fougueux il l’embrassa dans l’espoir de voir apparaître la belle, mais que nenni rien que de la bave il récolta. La scène était pitoyable, noviciat avait un teint vert boutonneux, sa chevelure avait l'aspect du tas de fumier fumant en hiver, avec un gros tas de chair rougeâtre et dégoulinante comme nez.
Le chat ne reconnu pas le noviciat, il s’affola et s’effraya, il se trouvait maintenant devant un pêcheur cracramoche et le ronronnement se transforma en un gigantesque "BEURK !!!".
Un cri horrible à faire pâlir d'effroi le moindre dragon qui résonne le long des berges du gardon" BEURK BEURK BEURK !!!".
Imaginez, notre noviciat était d’habitude tout rose, sans la moindre écaille, sans la moindre grosse verrue poilue, avec des petites mains potelées, avec des petites fesses rebondies, des yeux d'un bleu éclatant, un petit nez, des petites joues, des petites oreilles, et d'un sourire d'ange ! Attention ça veut pas dire qu’il était beau.
le maître et sa jouvencelle avait évité la créature lâchant un "POUAH!!!!"en se cachant dans les roseaux couvert de rosé .La Rochependue avait séché pauvre jouvencelle et entreprit son apprentissage, la pauvre abandonné par le noviciat, elle réussit a prendre une splendide truite fario.
le jouvenceau immortalisa l'instant d'un croquis sur son parchemin.

[gill]

Sitot alerté sur la santé chancelante de Noviciat, le Vénérable s'enquit auprés du Père trappiste, des médications que l'on pouvait donner à frére Alain . Le vieux sage penchait pour un staphylopoule des gardonnites qui proliféres sur les berges de certains cours d'eaux à la belle saison ! Voluptueusement alanguis telle la prétresse Io, l'épiderme se caramélisant aux doux rayons des feux de l'été , le regard de biche affamée, ceint d'une feuille de bambou, ces staphylopoules se laissent approcher sans crainte. mais au 1er contact de leurs peaux , vous laissent haletant , la bourse sans écus et l'esprit en chandelles . Donc pas de panique lui dit le Père, tant qu'il ne voit pas des bambous glacés et des esquimaux tricoter des fléches alcoolisées il s'en remettra . Du repos en civiére longue mais dans un endroit frais, surtout pas de chaleur, des breuvages froid et tisanes de nos montagnes . Pas de grimoires grivois , que de saines lectures ; chroniques irlandaise, parchemins de Gall.......ter, de la riviére du trieux etc....!
Le vieux sage quelque peut rassuré, reprit le chemin de l'Allier en soufflant dans sa corne de muse , et en pensant à ses coups du soir sur cette riviére . Il s'arréta à luc, déroula les peaux sur la mousse, se ventila le visage avec une paire d'aile d'oiseaux noires, et monta quelques mouches pour la péche. Son repos fut interrompu par les messagers noires d' Aristojaumien 1er, qui lui demandait des grimoires , pour son histoire de la mouche ! Le Vénérable travailla toute la nuit , envoya ses messagers en terre perpigna, et s'endormit !

[alain]

Haltes aux rumeurs malfaisantes! Que de villènies me forçais- je à lire, dussé-je boire le calice jusqu'à la lie.
Menteries, rien n'est vrai dans ces derniers écrits, Frère Alain suite à un dur labeur eut droit, par une grande largesse de son évéché, à quelques jours de villégiatures, il décida d'aller prêcher la bonne parole dans les bonnes terres de Savoie, (certaines s'en souviendront toutes leur vie) . il fut ainsi déconnecté (pour son plus grand bien) de ce récit.
Hélas la nature humaine étant ce qu'elle est, des fourbes et méchants en profitèrent pour galvauder sur lui, leurs langues semblables à celles des vipères s'enflammèrent et se répandirent à de nauséabondes divagations.
Bientôt je vous l'annonce, le récit sera repris dans son intégralité et vous saurez tout sur les aventures du Vieux Jeune Sage, du Disciple, du Grand Maître et bien sur de Frère Alain.

[alain]

Cela faisait deux jours que toute l’équipe tournait dans les marécages nauséabonds de Sigean, impossible de trouver la sortie.
Le jeune vieux sage dument ligoté avait accepté que nous utilisions ses bambous afin de faire un maigre feu pour réchauffer nos os transis. La situation était grave, La rochependue parti nous faire une provision de poisson s’était perdu et sans la présence éclairée de son jeune chat roux, nous l’aurions définitivement perdue dans les marais.
Ha pourquoi avions nous décidé d’aller chez Jaume 1er pêcher dans ses rivières catalanes. Hélas rien ne servait de se lamenter, il fallait agir. Nous retenions à grandes peines le grand maître qui voulait sacrifier son étau rotatif en le jetant dans l’eau fétide.
Frère Alain fut obligé de se décharger de toutes les missives enflammées que lui avaient adressées des jouvencelles sur leur passage (mais il remarqua que le jeune vieux sage et Laroche pendue en ramassaient et les enfouissaient dans leurs chausses).
Enfin nous rencontrâmes un brave berger qui nous proposa d’acheter un char rutilant qu’il venait de recevoir. Seul Larochependue avait de l’argent parmi nous (nous soupçonnons le jeune vieux sage d’en avoir encore plus, mais il boudait depuis la disparition fortuite de ses cannes) .
Ah il fallait voir Laroche pendue fier comme Artaban sur son char neuf, le cuir brillant et les housses bien confortables qui conduisait son attelage droit comme un if tenant tout le siège avant et nous obligeant de nous entasser tous à l’arrière.
Soudain un cri fusa dans la nuit, suivi d’un grognement sourd et soudain nous vîmes arrivés sur nous un ours qui tel une furie s’acharna sur le char tout neuf de Laroche pendue, lui arrachant les lanternes, lui brisant ses essieux, cabossant ses armoiries, ce fut un miracle que nous y échappâmes, sauvés par le gué du château qui nous entendant hurler se précipita.
Nous ne pûmes nous venger sur le monstre, il disparu comme il était venu, et personne ne nous crut, notamment les Antiques Gardiens des Finances qui ne voulurent pas couvrir les frais à la Roche pendue.

[Etienne]

Nous ne pûmes le monstre

Hé l'autre !!!, tu pume toi même !!!!!!!
Quoique le retour de Sigean jusqu'à Alésia fut long et pérrieu, noviciat a voulu essayer de faire un char a 2 roues entrainé avec une soie naturelle attachée en boucle et un système de moulinet a actionné avec les pieds . Il voulu appeler ça une bicyclette.

[gill]

Pendant que Noviciat à ses bilans s' éternise, le Vénérable en sa grotte médite .
A bientot, jeunes lecteurs pour la suite de ces " voyage en absurdie "

[alain]

Nouveauté que je vous livre tout de go, l'ayant découvert par hasard dans les archives du Vatican:
" en l'an de grace 1548, le Sieur De la Roche Pendue demanda à sa majesté de changer son nom en : "D'un Doigt tendu" et ses armoiries porteront désormais une main refermé avec l'index relevé"
ce qui explique pourquoi nous avons perdu sa trace. à peine un mystère historique révélé, un autre apparait, pourquoi a t'il changé de nom, et pourquoi un tel emblème ?
je charge nos deux fidéles enquéteurs à travers les ages , j'ai nommé, le jeune vieux sage et frére Alain afin qu'il perce ce secret

[gill]

Trop fastoche mec ..... attends.................

Ah voici = de fond d' azur , ne lui plus!
gueule argentée , d'écus il ne fut
mais trait de batardise il hooliganisu avec arréte de morue;
-------------------------------------
A vous mes fréres d' Orient, si une banniére d'ivoire avec doigt tendu sur aréte de fond tendue vous salut; ne chargeait point , Frére Etienne , sur ses
terres reviens !
De poéles en faitous , de chaudrons en cassolettes, la brandade de morue a vous sera connu !

[Contenu sponsorisé]